Flammekueche à l’oignon, fenouil et anis

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La température continue à descendre en Provence, alors mettons le cap au Nord Est, vers l’Alsace et sa flammekueche ! La pâte est rapide et simplissime à exécuter. Beaucoup d’oignons et des lardons pour ne pas déroger à la tradition de la tarte flambée alsacienne mais aussi du fenouil et une pointe d’anis pour se rappeler que s’il fait froid, il fait aussi grand soleil dehors. Et puis l’anis, c’est un peu alsacien quand même, il y a tellement de petits bredele à l’anis ! Tout ça donnerait presque envie de préparer Noël, mince, on est en janvier… J’ai raté quelque chose ?!

Cette tarte était un pur délice et nous avons récidivé avec une version Fourme d’Ambert et poires dont vous nous direz également des nouvelles !

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Pour la pâte :

  • 250g de farine tout usage
  • 1 cuillère à café de sucre roux
  • 2g de sel fin
  • 100ml d’eau tiède
  • 25ml d’huile d’olive
  • 25ml d’huile de tournesol

Pour la garniture :

  • 200g de fenouil (1/2 fenouil)
  • 800g d’oignons (3 gros oignons)
  • 60g de poitrine fumée (que vous détaillerez en lardons allumettes)
  • 100ml de crème liquide
  • 1 pincée de graines d’anis
  1. Epluchez les oignons puis émincez-les finement au couteau ou à la mandoline ainsi que le fenouil. Cette étape est indispensable car la cuisson au four est rapide. Si vos lamelles d’oignons sont trop épaisses elles ne cuiront pas ! Si vous n’êtes pas sûr de vous, faites suer (il ne faut pas les colorer) les lamelles d’oignons à la cocotte avec un filet d’huile. Réservez.
  2. Préparez la pâte : mélangez à la main ou avec la feuille du robot la farine, le sel, le sucre, l’eau et les huiles jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Elle se travaille très facilement.
  3. Etalez la pâte très finement (2mm)  sur une feuille de papier cuisson. Vous pouvez faire une tarte rectangulaire. C’est même l’idéal, faites-la de la taille de votre plaque de pâtisserie.
  4. Préchauffez le four à 220°C (chaleur traditionnelle, pas tournante sinon la garniture va sécher.) Si vous avez un mode pizza c’est le moment d’en faire usage !
  5. Répartissez la moitié des lamelles d’oignons sur toute la tarte.
  6. Mélangez les oignons restants et le fenouil puis répartissez le mélange sur la tarte.
  7. Répartissez la crème liquide uniformément sur la garniture.
  8. Disposez les lardons allumettes sur la tarte ainsi que la pincée d’anis.
  9. Enfournez pour une dizaine de minutes (un peu plus, un peu moins.) Surveillez la tarte. Lorsqu’elle commence à brunir sortez-la du four. Dégustez sans attendre avec un verre de blanc (d’Alsace tant qu’à faire !) et une salade verte.

Inspiré par JDS Sorties en Alsace.

 

10 réflexions sur « Flammekueche à l’oignon, fenouil et anis »

  1. Oh l’excellente idée que de mettre du fenouil (et de l’anis). J’aime beaucoup les tartes flambées, mais je n’en ai jamais préparé moi-même, surtout avec Monsieur qui fait la grimace aux trucs à base de crème (et d’oignon… et de fenouil… soupir 🙂 ). J’aime beaucoup le son de ta pâte, sans aucun ajout de levure (je ne savais pas), il faudrait que je me motive pour me lancer, ce n’est pas bien compliqué !

    1. @ Darya : ah ah ah non pour une cuisinière chevronnée comme toi, cette pâte c’est les yeux fermés ! Et effectivement, pas de levure, pas de levée, inratable. Juste à étaler finement. En revanche si Monsieur n’aime ni la crème, ni le fenouil, ni l’oignon… C’est mal barré. Remarque j’ai récidivé avec une version fourme d’ambert (je poste tout ça bientôt.) Mais à mon avis, il n’aime pas le bleu si ? 😉

      1. Ah ben non, le bleu c’est pire que la crème, le fenouil et l’oignon réunis. Donc bon, à moins de faire une flammenkueche à la mozzarella ou au comté, il y a peu de chances que je le convertisse… mais j’ai des amis à qui ça pourrait plaire sinon !

        1. @ Darya : comme tu dois souffrir au quotidien ! Bridage de créativité culinaire LOL. J’ai épousé un mangeur de sandwiches, mais j’ai bien réussi à le convertir (bon y’a encore des zones de non droit ah ah !)

  2. Oh la la dis donc Elsa! Ca m’a l’air très bon tout ça! Je pense essayer! Super ton blog! A très vite « la pintade aixoise » (je reconnais que le petit foulard en guise de tee-shirt ça fait bien pintade aixoise… si tu vois ce que je veux dire… 😉 :D) Bisous Julia

  3. Macarel, z’avez d’affreux mauvais baffreurs à la maison. Larguez vos mecs et prenez-moi !

    Blague à part, chère Pintade, nous as-tu déjà donné la recette du gâteau des rois ? (pas la galette, ce truc plat et frangipaneux venu du Nord). Je rate systématiquement la levée de la pâte si je mets suffisamment de fruits confits. Il doit y avoir un tour de main qui me paraît tour de magicien…

    1. @ Roberto : parisienne, j’ai un petit penchant pour la galette quand elle est bien faite (comme le dit la chanson) mais pour la couronne, même chez Béchard à Aix, lorsque tu mets des fruits confits entiers dessus avant cuisson, elle reste assez plate. Sinon pour les fruits confits dedans, il faut, comme le cake, démarrer la cuisson à four doux (comme ça les fruits, plus denses que la pâte, lèveront en même temps qu’elle, sans retomber au fond.) Je ne suis pas une experte du tout !

Ajoutez votre grain de sel !