Les avis étaient mitigés à propos du restaurant Presto Fresco sur les sites de critiques, beaucoup évoquaient un service déplorable, mais il s’agissait d’un établissement « cityvox 2011 », nous avons donc décidé de lui donner une chance. La première déconvenue ne se fit pas attendre. Nous sommes arrivées à 4 vers 20h50 pour prendre la table réservée par notre ami pour 21h. Des gens installés à notre table ont été délogés assez mal aimablement. Nous nous installons et à 21h04, le serveur revient nous voir en nous demandant si les « autres » sont sur le point d’arriver car nous avons déjà « une demi-heure de retard »… Première nouvelle ! Ce charmant monsieur nous explique que la réservation avait été faite pour 20h30 et qu’elle avait été ensuite changée pour 21h et que là il fallait se dépêcher. Le tout annoncé sur un ton déjà fort limite.
21h10, le reste des 9 convives, que nous avions dû presser au téléphone, arrive. Notre ami, qui est un client régulier de Presto Fresco, confirme qu’il n’a JAMAIS réservé pour 20h30. Passons. Je finis de siroter mon coca en canette de 33 cl (passons également). Tous les plats arrivent rapidement et en même temps, sauf les deux penne au pesto… Qui arrivent plus bien plus tard et qui ne sentent rien, n’ont aucune couleur, ni aucun goût. Nous faisons la remarque, la serveuse revient ensuite en proposant discrètement un autre plat car l’une de mes amies n’avait rien mangé… Attitude normale, il y avait vraiment un problème avec le pesto.
Le meilleur pour le dessert (que nous n’avons pas souhaité prendre dans cet établissement) : Nous venions à peine de finir de manger que l’on nous explique qu’il va falloir que nous partions car d’autres clients attendent. Le tout une fois encore débité fort mal aimablement ! Ce que nous commençons à faire savoir au délicieux serveur hystérique et agressif. Nous choisissons d’évoquer également la question du pesto… Ce qu’il prend alors de très haut, nous expliquant qu’il s’agit d’un « pesto à la sicilienne » et que le pesto vert c’est pour les clients de Monoprix (ou quelque chose dans ce goût là)… Mes ancêtres italiens se retournent dans leur tombe car le pesto quel qu’il soit, verde, rosso, genovese (le plus connu chez nous), savonese ou autre est avant tout une sauce qui a du goût (celui de l’ail, du basilic, de la noix, du pignon ou autre… Mais un goût avec de la puissance que diable !). J’ai commencé à perdre patience… La situation est devenue magique lorsque j’ai expliqué au serveur qu’il était puant depuis la minute où nous étions entrés dans le restaurant… Ce pauvre monsieur a cru que je faisais référence à son odeur corporelle… Alors que je parlais de son attitude qui l’était assurément.
Je n’ai jamais été aussi maltraitée dans un restaurant ! Dans une soirée à l’extérieur trois conditions sont importantes : l’amitié et l’affection que l’on porte aux convives, la cuisine (et la boisson) et bien-sûr l’accueil ! Chez Presto Fresco, jovialité, gentillesse et bonhomie ont été bannies par ce chef de salle (ou serveur ou propriétaire ? Qui était-il ? Nous nous en moquons en fait !). Au moment de l’addition (que l’on partage en parts égales bien-sûr, vous comprendrez que dans ce genre d’établissement on est pressé, on doit faire son chiffre d’affaire tous les soirs), celui qui semblait être le patron était gêné et s’est même excusé pour l’ambiance… Le monde à l’envers en somme !
Bilan de la soirée chez Presto Fresco (14, rue Montmartre : 75001 Paris)
Certes les pâtes sont plutôt bonnes. Mais est-il nécessaire de se faire malmener, bousculer, presque insulter et de devoir supporter les mensonges d’un serveur atrabilaire pour manger de bonnes pâtes à Paris ? Certainement pas !
EDIT : Suite à la réception de commentaires étranges, que j’ai d’abord pris pour des spams (tant l’orthographe et la syntaxe de ces messages étaient douteuses), les commentaires sont dorénavant fermés sur cet article. Je n’ai pas le temps de répondre à des élucubrations absurdes. Enfin tout ce qui est évoqué dans cet article est vrai, n’en déplaise à certains.