Pâques est terminée. De nombreux œufs, cloches, cocottes et autres lapins vous restent sur les bras ? Aucun problème… Réalisez avec ces restes de chocolat de délicieux moelleux individuels.
Cette recette est l’une des premières que j’ai publiées sur la Pintade aixoise, il était temps de la dépoussiérer, de l’alléger et de faire une nouvelle photo plus alléchante que la précédente. Lire la suite « Moelleux chocolat et rhum »
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Focaccia à l’huile d’olive et aux herbes de Provence
Imaginez-vous à l’ombre des canisses d’une terrasse d’Italie… Quelques amis précieux, une bouteille d’Amarone della Valpolicella et une excellente focaccia préparée par vos soins. Tout est réuni pour que la soirée soit mémorable. Pour les amis et pour la bonne bouteille à vous de jouer ! Pour la focaccia, je viens de traduire et de réaliser la recette de Peter Reinhart… La texture et le goût sont parfaits. La réalisation est simple, il vous faudra simplement patienter toute une nuit pour laisser à la pâte le temps de pousser.
Pour une focaccia de 40×30 centimètres :
640g de farine non blanchie et riche en gluten (de type T45 ou T55)
14g de sel fin
6g de levure instantanée ou 8,5g de levure sèche active
85g d’huile d’olive
450g d’eau tempérée (1/2 litre)
100 millilitres d’huile + 3 cuillères à soupe d’herbes de Provence, trois gousses d’ail hachées, une pincée de piment de Cayenne, une cuillère à café de gros sel.
60 ml d’huile d’olive
1. Mélangez la farine, le sel et la levure dans un grand cul-de-poule (ou dans le bol du robot). Ajoutez l’huile et l’eau et mélangez avec une grande spatule de métal jusqu’à ce que les ingrédients forment une boule humide (ou pétrissez à vitesse lente au robot équipé de la feuille à vitesse lente). Dans le cas d’un pétrissage manuel, il faut plonger régulièrement la main ou la spatule en fer dans de l’eau et l’utiliser comme un crochet à pâte afin de la travailler vigoureusement pour en faire une masse homogène tandis que de l’autre main on fait tourner le cul-de-poule d’un mouvement circulaire. Il faut inverser quelques fois le sens de la rotation afin de favoriser le développement ultérieur du gluten. Pétrissez entre 3 et 5 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit lisse et homogène.
Ensuite, si vous utilisez un robot pétrisseur, échangez la feuille pour le crochet et pétrissez à vitesse moyenne entre 5 et 7 minutes ou jusqu’à ce que la pâte devienne lisse et collante. La pâte doit se détacher des parois du bol mais coller à son fond. Il vous faudra peut-être ajouter de la farine pour raffermir la pâte afin qu’elle puisse se décoller des parois, cependant elle doit rester plutôt molle et collante. A la main il faudra peut-être pétrir environ 10 minutes.
2. Fleurez le plan de travail pour créer un lit de farine d’une surface d’environ 15 centimètres de côté. Retirez la pâte du bol à l’aide d’une spatule plongée dans l’eau, transférez la pâte collante sur le lit de farine et farinez-la généreusement. Tapotez la pâte jusqu’à former un rectangle. Laissez reposer la pâte pendant 5 minutes.
3. Farinez vos mains et étirez la pâte de chaque côté afin de doubler sa longueur. Repliez-la sur elle-même comme une lettre afin d’obtenir une forme rectangulaire (en trois parties, un premier pli en partant de la gauche, un second en partant de la droite et en rabattant le volet de pâte sur la double épaisseur déjà replié. Vaporisez la pâte d’un voile d’huile, farinez-la à nouveau puis emballez-la de façon souple dans un film plastique.
4. Laissez reposer la pâte durant une demi heure. Puis étirez et pliez à nouveau la pâte, vaporisez-la d’huile, farinez-la et emballez-la de nouveau dans le film plastique. Laissez reposer une demi-heure puis répétez l’opération une dernière fois.
5. Laissez lever la pâte sur le plan de travail durant une heure. Elle devrait gonfler mais pas nécessairement doubler de volume. Pendant ce temps faites doucement chauffer 100 ml d’huile d’olive. L’huile est assez chaude lorsque de légère sinuosités se forment au fond de la casserole, cela va très vite. L’huile doit être tiède. Ajoutez-y les herbes de Provence, l’ail haché, le piment de Cayenne et la cuillère à café de gros sel.
6. Chemisez la plaque de 40×30 cm (idéalement avec un rebord d’au moins un centimètre) avec une feuille de papier sulfurisé et façonnez la focaccia comme suit :
– Badigeonnez 60 millilitres d’huile d’olive sur la feuille de papier sulfurisé à l’aide d’un pinceau. Huilez légèrement vos mains et à l’aide d’un coupe-pâte (raclette) en métal ou en plastique, détachez la pâte du plan de travail et transférez-la sur la plaque en conservant le mieux possible sa forme rectangulaire.
– Répartissez à la cuillère la moitié de l’huile aux herbes sur la pâte. Du bout des doigts formez des fossettes dans la pâte. Ce geste va étaler la pâte sur la plaque sans l’écraser. N’utilisez pas le plat de la main mais seulement le bout des doigts pour éviter de déchirer ou d’arracher la pâte. Essayez de maintenir une épaisseur la plus uniforme possible sur toute la surface.
– Faire des fossettes permet de ne dégazer qu’une partie de la pâte (en effet, le gaz demeure dans les parties non trouées). Ne vous inquiétez pas si vous ne parvenez pas à occuper entièrement l’espace de la plaque, tout particulièrement les coins : la pâte va ensuite se détendre et lever, alors l’étalement se fera de lui-même. Utilisez toute l’huile aux herbes nécessaire afin que toute la surface en soit parfaitement enrobée.
7. Couvrez souplement la plaque d’un film plastique. Réservez au frais toute une nuit (ou jusqu’à trois jours).
8. Sortez la plaque du frigo trois heures avant la cuisson. Répandez éventuellement le reste de l’huile aux herbes sur la surface et faites-la pénétrer en creusant des fossettes, toujours à l’aide du bout des doigts (vous pouvez utiliser toute l’huile ; la pâte va l’absorber, même si la quantité vous semble pour l’instant importante), ce qui va vous permettre d’étaler complètement la pâte sur la plaque sur une épaisseur d’un centimètre à un centimètre et demi. Couvrez à nouveau la plaque avec du plastique et laissez lever la pâte à température ambiante pour trois heures (ou jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume et atteint une épaisseur d’environ 2 centimètres et demi).
9. Préchauffez le four à 260 °C et placez une grille à mi-hauteur.
10. Mettez la plaque au four. Baissez la température à 230°C et laissez cuire dix minutes. Tournez la plaque à 180° et poursuivez la cuisson entre 5 et 10 minutes ou jusqu’à ce que la focaccia devienne brun doré. Si vous utilisez des garnitures qui doivent être ajoutées en cours de cuisson, disposez-les à ce moment et laissez cuire environ 5 minutes supplémentaires. La température intérieure de la pâte doit tourner autour de 90 °C (mesure prise au centre de la focaccia à l’aide d’une sonde ou thermomètre à viande).
11. Sortez la plaque du four et transférez immédiatement la focaccia sur une grille froide. Si le papier sulfurisé est collé en dessous, ôtez-le délicatement en soulevant le coin de la focaccia et en tirant légèrement sur le papier.
Laissez refroidir la focaccia au moins 20 minutes avant de la trancher ou de la servir.
Il est tout à fait possible de congeler la focaccia (coupez-la en carrés et emballez-les dans du film plastique), sortez-la quelques heures avant de la consommer et passez-la au four quelques minutes juste avant de la servir pour lui rendre toute sa texture.
L’instant thé Riederer à Aix… Joli moment de douceur
L’air est doux, le ciel bleu métallique. Après un déjeuner décevant aux 2G je propose à mon acolyte d’aller céder à la tentation de l’instant thé, joli salon du pâtissier Riederer, ouvert en 2009. Ne passez pas à côté de cet établissement et ses merveilles… Le café gourmand est absolument charmant. Servi sur un petit présentoir façon dînette de poupée nous avons pu déguster un petit macaron fruits rouges, un cannelé, un cube de trianon, un cube de castel, une tarte à la fraise et une autre au kiwi ainsi qu’une bouchée au chocolat. De quoi faire chuter deux âmes raisonnables prêtes à se damner. Si l’enfer a une porte c’est bien celle de l’instant thé. Le mieux est de céder tout de suite à la tentation.
Philippe Segond, le pâtissier Meilleur Ouvrier de France de la maison Riederer est un grand créateur. Pour Noël prochain laissez-vous fondre de plaisir devant les bûches d’exception (avec une mention spéciale pour la Turinoise) et pour un goûter décadent testez le Castel ou le Saint Honoré marron/cassis.
Des jolis crus de café et un écrin de poche pour un lieu très cosi. Comme le dit l’Aix-parisienne, il manque à Aix un lieu comme on en trouve dans les grandes villes… Bars de palaces où l’on s’enfonce profondément dans les vastes fauteuils pour des moments hors du temps où la douceur des pâtisseries et du service vous enveloppent comme un cocon. L’Instant thé est un bon ersatz.
café : 2 euros
café gourmand : 6,95 euros
pâtisserie individuelle : 4,10 euros
DEGUSTATION SUR PLACE 57 rue Espariat
13100 Aix-en-Provence
Téléphone : 04 42 66 32 97
www.riederer.fr Horaires d’ouverture :
Du Lundi au Samedi de 8h30 à 19h30
Restaurant/snack La ferme de Lili à Aix-en-Provence
Le restaurant s’annonce comme un établissement traditionnel, mais il est aussi possible d’emporter des sandwichs, croques et frites. Le concept du lieu et de la carte n’est donc pas très clair. Pour la décoration aussi… On hésite entre diner américain et petite table campagnarde. Ce qui est peu gênant car l’ensemble, bien qu’hétéroclite offre une ambiance chaleureuse.
Affamés et transis par le froid qui regnait sur Aix il y a encore quelques jours, nous poussons la porte de l’établissement (ce que nous nous étions promis de faire d’ici la fin février). Celui-ci à ouvert il y a quatre mois. Ça change des kebabs et des sushi…
10,50 € pour une frite, un croque-monsieur et un sandwich steak haché frites à emporter… L’addition n’est pas malhonnête mais le goût n’est pas spécialement au rendez-vous. Rien à redire mais pas d’emballement particulier non plus…
A revoir donc, en salle directement autour d’un menu plus complet et dans quelques temps lorsque l’établissement se sera vraiment trouvé !
Et n’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé du lieu si vous y êtes déjà allés !
La ferme de Lili 25bis, rue de la Verrerie Aix-en-Provence04 42 68 12 23
DYI : tuto tampons ou comment recycler vos vieilles gommes
On retrouve souvent au fond des tiroirs de vieilles gommes inutilisées… Avec un peu d’imagination, un brin d’humour et de patience (+ un bon cutter) vous pourrez transformer ces objets destinés au rebut. Que diriez-vous de faire perdre leur sérieux aux lisses mannequins des magazines ? Nul besoin d’être très habile. Il suffit de commencer avec des motifs très simples : le carré, le triangle équilatéral puis l’étoile, le nuage. Ensuite vous pourrez passer à des choses plus délicates comme la moustache, le skyline de NYC etc.
L’idée de ce tuto n’est pas de vous montrer comment réaliser des tampons compliqués. Pour cela il faut être un bon dessinateur, se munir de gouges toutes petites qui permettent de creuser la gomme avec une grande précision. Là j’avais juste envie de vous montrer qu’on peut faire du joli avec trois fois rien. En ces temps de crise, n’est-ce pas bienvenu ? Et si la mouche vous pique, vous investirez plus tard ! Lire la suite « DYI : tuto tampons ou comment recycler vos vieilles gommes »
Origami boule : la boîte cadeau idéale
« C’est précisément une spécialité du paquet japonais, que la futilité de la chose soit disproportionnée au luxe de l’enveloppe : une confiserie, un peu de pâte sucrée de haricots… » Roland Barthes. Quoi de mieux qu’un emballage singulier et qui illustre le temps passé à le confectionner, délicate attention s’il en est ! Grâce à Flou, j’ai pu me replonger dans cette marotte qui a occupé mon adolescence.
Pour réaliser une boule/boîte origami, il vous faut :
* 12 carrés de papier (japonais ou non, uni ou à motifs, le papier doit être à la fois solide et facilement pliable).
* un peu de patience
Il s’agit de créer douze modules identiques puis de les assembler afin de former la boîte. Les photos ci-dessous vous permettront de réaliser votre première boîte. Lire la suite « Origami boule : la boîte cadeau idéale »
Presto Fresco, le restaurant italien à bannir de votre carnet d’adresses parisiennes
Les avis étaient mitigés à propos du restaurant Presto Fresco sur les sites de critiques, beaucoup évoquaient un service déplorable, mais il s’agissait d’un établissement « cityvox 2011 », nous avons donc décidé de lui donner une chance. La première déconvenue ne se fit pas attendre. Nous sommes arrivées à 4 vers 20h50 pour prendre la table réservée par notre ami pour 21h. Des gens installés à notre table ont été délogés assez mal aimablement. Nous nous installons et à 21h04, le serveur revient nous voir en nous demandant si les « autres » sont sur le point d’arriver car nous avons déjà « une demi-heure de retard »… Première nouvelle ! Ce charmant monsieur nous explique que la réservation avait été faite pour 20h30 et qu’elle avait été ensuite changée pour 21h et que là il fallait se dépêcher. Le tout annoncé sur un ton déjà fort limite.
21h10, le reste des 9 convives, que nous avions dû presser au téléphone, arrive. Notre ami, qui est un client régulier de Presto Fresco, confirme qu’il n’a JAMAIS réservé pour 20h30. Passons. Je finis de siroter mon coca en canette de 33 cl (passons également). Tous les plats arrivent rapidement et en même temps, sauf les deux penne au pesto… Qui arrivent plus bien plus tard et qui ne sentent rien, n’ont aucune couleur, ni aucun goût. Nous faisons la remarque, la serveuse revient ensuite en proposant discrètement un autre plat car l’une de mes amies n’avait rien mangé… Attitude normale, il y avait vraiment un problème avec le pesto.
Le meilleur pour le dessert (que nous n’avons pas souhaité prendre dans cet établissement) : Nous venions à peine de finir de manger que l’on nous explique qu’il va falloir que nous partions car d’autres clients attendent. Le tout une fois encore débité fort mal aimablement ! Ce que nous commençons à faire savoir au délicieux serveur hystérique et agressif. Nous choisissons d’évoquer également la question du pesto… Ce qu’il prend alors de très haut, nous expliquant qu’il s’agit d’un « pesto à la sicilienne » et que le pesto vert c’est pour les clients de Monoprix (ou quelque chose dans ce goût là)… Mes ancêtres italiens se retournent dans leur tombe car le pesto quel qu’il soit, verde, rosso, genovese (le plus connu chez nous), savonese ou autre est avant tout une sauce qui a du goût (celui de l’ail, du basilic, de la noix, du pignon ou autre… Mais un goût avec de la puissance que diable !). J’ai commencé à perdre patience… La situation est devenue magique lorsque j’ai expliqué au serveur qu’il était puant depuis la minute où nous étions entrés dans le restaurant… Ce pauvre monsieur a cru que je faisais référence à son odeur corporelle… Alors que je parlais de son attitude qui l’était assurément.
Je n’ai jamais été aussi maltraitée dans un restaurant ! Dans une soirée à l’extérieur trois conditions sont importantes : l’amitié et l’affection que l’on porte aux convives, la cuisine (et la boisson) et bien-sûr l’accueil ! Chez Presto Fresco, jovialité, gentillesse et bonhomie ont été bannies par ce chef de salle (ou serveur ou propriétaire ? Qui était-il ? Nous nous en moquons en fait !). Au moment de l’addition (que l’on partage en parts égales bien-sûr, vous comprendrez que dans ce genre d’établissement on est pressé, on doit faire son chiffre d’affaire tous les soirs), celui qui semblait être le patron était gêné et s’est même excusé pour l’ambiance… Le monde à l’envers en somme !
Bilan de la soirée chez Presto Fresco (14, rue Montmartre : 75001 Paris)
Certes les pâtes sont plutôt bonnes. Mais est-il nécessaire de se faire malmener, bousculer, presque insulter et de devoir supporter les mensonges d’un serveur atrabilaire pour manger de bonnes pâtes à Paris ? Certainement pas !
EDIT : Suite à la réception de commentaires étranges, que j’ai d’abord pris pour des spams (tant l’orthographe et la syntaxe de ces messages étaient douteuses), les commentaires sont dorénavant fermés sur cet article. Je n’ai pas le temps de répondre à des élucubrations absurdes. Enfin tout ce qui est évoqué dans cet article est vrai, n’en déplaise à certains.
Football, média et prise d’otage

Mercredi 3 aout 2011, une journée normale en Footballie. Par normale, entendez sans quart de finale, demi finale ou finale d’une coupe du monde, d’Europe ou d’un championnat de France. Une journée presque morne en somme. Disons, une journée RAS en terme de football pour le commun des mortels… Que nenni.
Ce matin, tranquillement avachie sur mon canapé (après une brève station debout pour faire le café au saut du lit), me voici devant les informations succinctes de Télématin… Du foot, du foot et encore du foot (et quelques faits divers sanglants).
J’ai eu la prétention d »oublier, qu’en ce moment, si je comprends bien, se tient le mercato. Une sorte de grande foire internationale où les clubs et les pays peuvent acheter et vendre (voire échanger !?) des joueurs. Finalement, le mercato c’est un peu comme une foire agricole ou une brocante, de beaux bestiaux et de bonnes affaires.
Mais moi, citoyenne lambda, le foot ne m’intéresse pas le moins du monde. C’est à ce point précis de ma réflexion que je décide de tendre la main jusqu’à la télécommande afin de me transporter sur une chaîne sérieuse et informative où j’imagine pouvoir trouver les nouvelles fraîches du jour (l’ouragan, l’Égypte, Noriega, DSK, l’abysse de la dette américaine etc. le tout avec force détails). BFM, la chaîne de l’économie et de la finance, OUI, BFM me prend alors en otage, comme Télématin une minute auparavant, pour m’asséner des informations footballistiques des plus pointues.
Le café ne passe plus. Je tente alors une action désespérée envers la télécommande pour bifurquer sur I-télé et là, c’est le drame. Du foot et encore du foot.
Idem pour l’édition de ce soir. Me voici devant l’écran qui pense gazon, voit gazon, vit gazon. Du football en veux tu en voilà. La plupart du temps, c’est la Une qui lui est consacrée, comme si il s’agissait d’une information capitale pour l’économie mondiale, la santé ou la paix dans le monde.
Ceci est un fait indépendant de ma volonté, un complot qui se trame dans les plus hautes sphères de l’État. Ils savent, ils agissent dans l’ombre. Cette prise d’otage par les médias vendus au démon footbalistique est la preuve flagrante que notre monde est dirigé en sous-main par une bande de machos qui vibrent à la vue de vingts-deux (et des poussières) bonshommes qui courent derrière un ballon rond sur une surface verte.
Là où je me dis que les choses se corsent c’est que je m’apprête à épouser un homme qui est abonné à Canal + Foot et autres joyeusetés, qui regarde Jour de Foot le samedi, L’Equipe du dimanche et tout un tas d’autres émissions du même ordre. Vous croyez qu’ils contrôlent notre esprit ? Que je ne suis pas libre de mes choix ? Qu’ils soient sportifs, télévisuels, amoureux ?
Alors aujourd’hui, je dis : « MORT au FOOT » et si demain on me retrouve morte sur mon canapé, c’est que j’avais raison. Il y a un complot international orchestré par la Footballie.
EDIT du 23/06/2014 : Et à l’heure où j’écrivais ces lignes, la chaîne Bein Sport n’était pas encore née…
10 choses à faire lorsqu’il pleut en été
1. On prend soin de soi
Masque après-soleil ; hydratation des mains et des pieds à haute dose ; soin des cheveux anti-chlore et anti-dessèchement. On met le corps en vacances à défaut de l’être soi-même. Gommage, hammam, sauna, foncez !

2. On peut faire l’amour pendant l’orage

Les vitres grandes ouvertes, la tension électrique est à son comble et l’orage éclate… Laissez votre côté sauvage et obscur s’exprimer sous la couette !
3. On cuisine en mode coconing
Il fait froid ? Tant mieux… A vous les petits plats et les pâtisseries d’automne en plein moi de juillet ! La pluie nous donne envie d’être déjà à la rentrée… Vivent le gaspa-chaud, les beignets zéro culpabilité et la fondue au chocolat à la période de l’année où l’on peut déguster un maximum de fruits (car oui, les framboises en décembre, ce n’est ni éco-friendly, ni locavore tandis que les pêches, les brugnons et les abricots, c’est NOW !)

4. On profite de la pluie justement !
Ressortez les Wellington, les parapluies bariolés, les cirés ultra colorés, les bobs imperméable et sautez dans les flaques… C’est permis car malgré la pluie, les températures sont bien plus clémentes qu’en octobre. Jouez sous la pluie sans craindre les gros rhumes c’est maintenant ! Les giboulées de juillet, vous connaissiez ?

5. On se fait une toile…
Parce que pour une fois, l’été nous réserve quelques jolies pépites cinématographique : Une belle épouse ; Submarine ; Chico et Rita etc. On évite les bouses (Bad teacher ; Popper et ses pinguins ; les suites de suites de suites de film etc.) parce que sous la pluie c’est glissant.
6. On profite des soldes depuis internet !
C’est marrant mais là, je me dis que vous n’avez pas du tout eu besoin de moi pour cette suggestion et que vous avez déjà dévalisé Sarenza, Asos et autres sites d’achat en ligne.
7. On se met à jour
Blogs, commentaires, lectures, codage. On fait un petit ménage sur son blog. On répond aux copines, on fait quelques articles inspirés… Ok, j’ai pas dit que j’allais révolutionner les activités des jours où il pleut !
8. On fait le grand ménage chez soi
Pour une fois que l’été n’est pas synonyme de canicule où faire le ménage devient un enfer… On s’y met, histoire de ne pas voir arriver septembre dans un appartement cracra ! On ne sait jamais, aout peut encore s’avérer très chaud… Alors au boulot et plus vite que ça 🙂

9. On récupère les eaux de pluie
Pour les chaudes journées qui ne manqueront pas d’arriver et d’assoiffer vos jolies jardinières ! Seaux, poubelles, bassines, récupérateurs. Tous les contenants sont les bienvenus. Veillez à ne pas non plus créer des nids à moustiques ile ne faut pas que l’eau se mette ensuite à chauffer en plein soleil.
10. On prend son mal en patience
On ferait comme si que ça serait l’été et on se met en maillot dans le salon sur la natte en paille qu’on avait prévu pour aller faire bronzette sur la plage de St Raph’ à l’époque où l’on croyait que l’été c’était ça…
La petite vidéo du dimanche : Bendito Machine II by Zumbakamera 2008
Si vous aimez les films d’animation et les performances graphiques, vous découvrirez avec plaisir les créations de Zumbakamera, un studio de création basé à Barcelone et Mallorca. Un questionnement facétieux sur le rapport de l’homme aux machines, les liens avec le cosmos et la religion… Laissez-vous emportez !


Et la gagnante Sucre Glace est…
Chris35, du blog La cuisine de tous les jours. Elle a choisi le modèle blanc nacré. Pour celles qui auraient raté le concours et qui ignorent ce qu’est Sucre Glace… RDV ici. Merci à toutesd’avoir participé !
Sucre Glace ou la céramique sensuelle (concours inside)
Le Japon est une terre duale. Manga et haute technologie se partagent le devant de la scène avec la tradition d’une certaine frugalité : ryokan, jardin zen mais aussi céramique.



Vous avez jusqu’au 10 juin minuit.
Jogü, la french version du frozen yogurt
Bertrand il est grand, il a de grands yeux bleus et l’an passé il a eu une grande idée. Lors d’un voyage en Californie, ce jeune ingénieur découvre les joies du yaourt glacé. Il se dit que l’idée est délicieuse et il a le bon goût d’ouvrir son premier magasin à Aix-en-Provence. Jogü était né et Bertrand était perdu pour le BTP.

J’y suis passée et je vous invite à vous posez un instant dans cet univers frais et gourmand au cœur de la vieille ville, au beau milieu de la place Richelme.
Du yaourt 0% et des fruits frais du marché. Un plaisir presque sans conséquence pour les demoiselles soucieuses de leur ligne ou les mamans en mal d’équilibre alimentaire pour leurs têtes blondes.
Jogü soufflera sa première bougie ce samedi… Un concert est d’ailleurs prévu… La programmation est encore un mystère mais on chuchote qu’un petit air de NYC ou de Miami soufflera demain soir dans les rues de la cité aixoise.
A partir de 3,20 euros la glace au yaourt (nature ou au fruit de la semaine) avec un topping de votre choix. Pour les inconditionnels, vous trouverez aussi des smoothies et quelques autres fraîcheurs comme le gaspacho maison, les salades…
Jogü 7, place Richelme 13100 Aix-en-Provence EDIT : samedi 14 de 18 à 20h, concours de street dance sur la place.Sucre Glace ou la céramique sensuelle (concours inside)
Le Japon est une terre duale. Manga et haute technologie se partagent le devant de la scène avec la tradition d’une certaine frugalité : ryokan, jardin zen mais aussi céramique.
C’est ce savoir-faire ancestral que Sucre Glace a choisi de mettre en valeur sur son site de vente en ligne. Je vous propose aujourd’hui de remporter l’une de leurs jolies pièces.

Si le Japon fabrique dès le XVIIème siècle de la porcelaine fine, sur le modèle de la fabrication chinoise, prisée des européens qui recherchent la transparence, la production la plus ancienne de l’archipel est celle de pièces en grès.
Cette technique vieille de plusieurs siècle produit des pièces qui peuvent passer au micro-ondes et, pour la plupart, au lave vaisselle. Enfin les pièces sélectionnées par Sucre Glace sont garanties sans plomb, sans cadmium ni chrome.

Cette matière douce et sensuelle permet au céramiste de produire des pièces rustiques et uniques. Si vous souhaitez boire votre thé ou votre café dans un mug qui épouserait la courbe de vos mains comme aucun autre, la pintade aixoise vous propose de gagner un mug de la collection « Douce ou Salée ».

Indiquez-moi dans les commentaires la couleur de mug de la collection « Douce ou salée » que vous préférez (attention le nom de chaque couleur est précis) et augmentez vos chances de gagner en relayant le concours sur hellocoton, sur votre blog et en parrainant vos ami(e)s (il leur suffit dans ce cas, d’indiquer leur parrain ou marraine dans leur commentaire).
Vous avez jusqu’au 10 juin minuit. Date à laquelle j’effectuerai un tirage au sort.
Nouveau plaisir glacé à Aix-en-Provence
UN cours Mirabeau, TROIS glaciers. Jusqu’à présent on pouvait déguster une boule de crème glacée au caramel, cookies et chocolat Häagen-Dazs ou encore un sorbet chez Amorino. Depuis quelques semaines les beaux jours vous laissent partir à la découverte d’une nouveauté glacée… Les créations de Philippe Faur, en haut du Cours, juste à droite de l’entrée du Passage Agard.
Des glaces au yaourt, des sorbets au goût intense de fruit et des cônes façon grand-mère absolument craquants…
Sans conservateur, sans colorant, sans exhausteur de goût les belles aixoises auraient tort de se priver d’un plaisir qui prête si peu à conséquence. Surtout lorsque l’on sait que les crèmes glacées proposées par Philippe Faur ne contiennent que 6 % de matières grasses. Vous pourrez déguster 36 parfums sans culpabilité : réglisse, mangue, caramel salé etc.
Une douceur à découvrir au plus vite !
Bac de glace en 750ml : 12,90€Cornet 1 boule : 2,90€ Cornet 2 boules : 4,50€ Cornet 3 boules : 6,50€ Glacier Philippe Faur 57, cours Mirabeau 13100 Aix-en-Provence www.philippefaur.comTerre d’oliviers et de lumière
Besoin de grand air. La récolte des précieuses olives dont on tire l’or vert est salutaire. Quelques jours pour des dizaines de kilo d’olives. La lumière de la Provence est plus belle que jamais au travers des feuillages argentés. On attrape une branche avec délicatesse et on la brosse d’un simple geste de la main et les olives viennent…

Quelque part aux alentours de Beaumes-de-Venise (AOC) des oliviers presque à perte de vue, des échelles, des filets et des amis chers. Il faudra encore attendre quelques semaines avant que l’huile ne soit produite au moulin coopératif. Le temps que l’ensemble des propriétaires d’oliviers de la zone aient pu faire leur récolte.

Ce n’est qu’en février que l’huile sera disponible et prête à la consommation. Patience encore pour goûter au fruit de notre labeur.
Les quinze qui comptent…
Ou pourquoi et par qui suis-je devenue un rat de bibliothèque. Taguée sur demande par Delphine’s books and more. Vous trouverez ci-après quelques auteurs qui ont beaucoup compté pour moi dans ma vie, mes études etc.

Lassée du Dukan ? Essayez le Twinkies Diet
Le Dukan a montré son efficacité sur certaines. Vous n’arrivez cependant pas à vous contraindre à cette discipline diététique… Sachez qu’il existe une méthode un peu plus souple qui vous permettra d’arriver à vos fins de façon juste un peu moins spectaculaire…
Lire la suite « Lassée du Dukan ? Essayez le Twinkies Diet »
Carton rouge… Et blanc à Aix-en-Provence
Sommes-nous ici bas pour jouir ? Oui, oh que oui. Surtout au Carton Rouge. Aix-en-Provence est une ville touristique et étudiante où il est plus que difficile de trouver un restaurant convenable avec une carte des vins aux prix non exorbitants. Le carton rouge est un marchand de vin tenu de mère en fille… Ces deux oiseaux sommeliers ont décidé de nourrir les clients pour mieux les faire boire…

Un indice pour la devinette du jour…
Qu’est ce que la boule mystère ? Rendez-vous par ici pour connaître les propositions de vos petits camarades, en attendant la réponse qui arrivera ce soir avec une belle adresse pour vos cadeaux de Noël !