Le neuvième arrondissement est un repère idéal pour le bobo gastronome et pas spécialement argenté. Je vous livre ici l’une de mes adresses préférées (à contrecœur il est vrai, eu égard à la difficulté d’obtenir une table pour y déjeuner en semaine). Chez Supernature tout est beau, tout est bon et tout est fait maison. Cette bonne adresse ne peut pas vraiment rentrer dans ma catégorie « que mange-t-on avec un ticket resto » puisque le plat est à 11 euros et la formule plat+dessert ou entrée+plat à 13,60, cela dit, faites vous violence et délestez vous de quelques piécettes supplémentaires pour un déjeuner avec supplément d’âme.
Je vous arrête tout de suite parce que j’en entends déjà râler. Non chez Supernature on n’a pas faim quand on sort. Non, Supernature n’est pas (seulement) une cantine girly (il arrive fréquemment que l’on y croise quelques mâles appétits du quartier). Non, Supernature n’est pas un repaire de veggies intégristes (laissez-moi vous parler du cheeseburger : certes couronné de graines germées, mais avec un steak saignant et juteux à souhait).
La formule que je vous recommande est la suivante :
Cheeseburger aux graines germées et ses potatoes maison
(parfois, ce sont des patates douces : à tomber)
*
Carrot Cake
Je ne pensais pas du tout faire un billet à propos de Supernature puisque ce jour là j’étais obsedée par l’idée de manger chez Kiku, chaudement recommandé par Very Easy Kitchen. Manque de bol, il n’y avait plus de place. Donc plan B : Supernature, en terrain connu : comme d’habitude, cheeseburger et carrot cake.
Le cheeseburger est excellent, son petit pain doré couvert de graines de pavot est moelleux à souhait, le steak est impeccable. Les pommes de terre qui l’accompagnent sont toujours croustillantes et je me demande même parfois si la maison ne pousse pas le vice jusqu’à réaliser le ketchup.
Aujourd’hui, j’ai surtout envie de vous parler du carrot cake, d’une part parce que je n’ai pas de photos du sus-dit cheeseburger et parce que celles du carrot cake font très très envie. C’est un dessert ménager parmi les meilleurs et la compétition est rude entre celui du Supernature, de l’Office ou même (en toute modestie bien-sûr) les miens (dont vous trouverez une version sur ce blog, libre interprétation du rich english carrot cake de Loukoum) et les muffins à la carotte de Thomas (dont je ne désespère pas d’obtenir un jour la recette).
La chose arrive dans un petit moule de pirex Duralex qui n’est pas sa évoquer la cantine de l’enfance. Riche en morceaux de noix et surmonté d’une couronne de chantilly/mascarpone à la saveur légèrement citronnée, saupoudré de graines de pavot, le carrot cake du Supernature ressemble à celui d’une dînette de poupée avec le petit moule à tarte cannelé dans lequel il est servi.
Supernature
Cantine nature et vente à emporter
12, rue de Trévise
75009 Paris
01 47 70 21 03
très bon souvenir d'un brunch avec plein de blogueurs culinaires il y a deux ans chez Supernature!
Oui, c'est tellement bon. Mais je prends toujours les mêmes choses, il faudrait que je m'aventure un peu hors du cheeseburger et du carrot cake !J'ai vu que tu étais sur Montmartre, il doit y avoir pas mal d'adresses sympa dans le coin (ou trop touristique peut-être ?)
pour un brunch, il faut aller au "Café qui parle " 24 rue Caulaincourt.
Ah… Dans une autre vie étudiante j'étais nounou pour deux adorables bambin rue du Mont Cenis… Ton adresse me dit quelque chose, à l'époque ce n'étais pas une boulangerie qui s'appelait le pain qui parle ? En tout cas, je note et je te fais un retour au plus vite…En attendant dimanche je vais au brunch du bar à fromage suisse !
[…] L’Office qui donne envie d’embrasser Jamie Oliver pour de vrai, le carrotcake de SuperNature qui fait oublier jusqu’à la médiocrité de son service. Le restaurant jap’ du moment […]
[…] L’Office qui donne envie d’embrasser Jamie Oliver pour de vrai, le carrotcake de SuperNature qui fait oublier jusqu’à la médiocrité de son service. Le restaurant jap’ du moment […]
[…] Les potatoes, c’est bon. Mais ce n’est pas diététique… Que diriez-vous de changez un peu des patates avec ces potatoes de courge muscade et butternut ? Pour l’assaissonnement j’ai utilisé un mélange de poivres et d’épices de chez Schwartz, la charcuterie hébraïque de Montréal, célèbre pour ses sandwiches et surtout pour la viande fumée qui les compose. La recette est facile et très rapide. Il suffit de laver et d’éplucher les courges, de les détailler en gros cubes, de les mélanger dans un grand saladier avec deux cuillères à soupe d’huile type Isio 4 et une cuillère à soupe d’épices/poivre/gros sel/herbes de Provence etc. (à vous de voir). Préchauffez votre four à 200°C et enfournez les potatoes sur le lèche frite recouvert d’un papier cuisson. Ce ne sont pas des frites mais c’est bon et ça me rappelle les potatoes de patate douce qui allaient avec l’incroyable burger du resto Supernature ! […]