Pour celles et ceux qui croyaient la pintade enterrée… Voilà un article bien ravigotant pour une veille d’Halloween. Une recette rapide et facile à écrire histoire de me remettre dans le bain du clavier (parce que côté cuisine, ça ne s’est pas arrêté pendant un mois et demi).
Dès la mi-septembre (vous voyez ça date) on rencontre à nouveau chez les bons fromagers affineurs un délice automnal qui n’en finit pas de se faire attendre durant l’été puisqu’il disparaît des étals au début du mois de mai. J’ai nommé le Mont d’Or (ou vacherin. Les suisses disent d’ailleurs Vacherin Mont d’Or). A ne pas confondre avec son lointain cousin sucré qui se prend pour une pavlova.
Vite préparé et aussi vite mangé, moins encombrant qu’un appareil à raclette, le Vacherin Mont d’Or est un plat complet que vous pourrez savourer à deux ou en famille selon la taille de la bête dans laquelle vous avez investi. L’été indien a été magnifique, la bise de novembre s’apprête donc à vous prendre par surprise mais avec un plat pareil, vous serez parés pour les premiers frimas de la saison !
Pour ce grand moment fromager, il vous faut :
– un Mont d’or
– des pommes de terre
– une bonne bouteille de Chardonnay (prenez un voisin du susdit fromage tant qu’à faire… Ici un Arbois de chez Daniel Dugois). Je dis bonne bouteille parce que vous allez en boire l’essentiel
– une feuille de laurier*
– un clou de girofle*
– fleur de sel
– poivre
* facultatif mais ça apporte un petit goût aux pommes de terre.
Commencez par mettre la boîte du Mont d’Or toute nue (au cas où elle serait emballée de plastique ou de papier). Ôtez-lui son couvercle et plongez-la à hauteur dans de l’eau (sans noyer le fromage) pour une demi-heure. Cette étape va empêcher le bois de noircir au four. Pendant ce temps là épluchez les patates et faites-les cuire à la vapeur** en plaçant dans l’eau la feuille de laurier et le clou de girofle.
Préchauffez le four à 200°C. Faites une entaille circulaire dans la croûte du fromage, versez-y un peu de votre chardonnay (disons 8cl) et une fois le four chaud, enfournez le Mont d’Or pour une quinzaine de minutes. Le fromage est à point lorsqu’il est chaud et coulant à cœur.
Équipez chaque convive d’une grosse cuillère. Déposez le vacherin au milieu de la table. Dégustez*** sur des morceaux de pomme de terre, ajoutez si vous le souhaitez de la fleur de sel et du poivre. Et pensez à boire un coup entre deux bouchées car le chardonnay, ma foi, c’est bon !
** La cuisson vapeur permet de se déculpabiliser légèrement devant la teneur calorique ahurissante du plat.
*** Pour information ou pour mémoire, la languette brune qui entoure le fromage (pas la boîte mais le morceau un peu dur sous la dent) ne se mange pas. C’est une languette d’épicéa.
Le général hiver peut arriver, ça chauffe déjà en cuisine !
La Pintade aixoise 
Ha ha la pintade enterrée ??? Elle renaît toujours de ses plumes voyons ! Merci pour cette recette, je n’ai jamais essayé, je la note pour des jours plus froids (ça vient doucement mais ça vient), et je m’en pourlèche déjà les babines ! je ne suis pas fan de fromage mais cuit OUI !!! Calories pour calories, je fais cuire mes p.d.t à l’eau avec comme toi une feuille de laurier et j’ajoute un trait d’huile d’olive ou de noix en fonction du plat et pour le moelleux de la douce p.d.t !^^
@ Asphodèle : Ah oui, huile de noix délicieux… On reste dans le goût montagne ! J’adore !
outch miam miam! je vais tester ça à la place d’une raclette à 2 un de ces soirs bien froid!
@ Floriane : oh oui, surtout à deux, nous on se fait ça… C’est moins casse pied que la raclette et je me demande si je ne trouve pas que c’est encore meilleur ! à bientôt 🙂
Ah… c’est là que j’en veux à mon amoureux de haïr les fromages ! Parce que je mangerais bien la totalité d’un Mont d’Or fondu à moi seule, mais je préfère quand même me retenir… mon tour de taille ne me remercierait pas ! Et puis c’est un plat convivial qui se partage, ça ne se mange pas « en suisse » 😉 Bref, il faudrait que je trouve le moyen d’inviter des amis et d’en faire sans qu’il râle !
@ Darya : ah ça c’est très dur, comme je te comprends, mais à la longue, peut-être qu’il va s’y mettre ? Chez nous c’est le grand combat « viande », j’ai vraiment du mal à lui faire apprécier tout ça, alors je ruse mais c’est sûr que ce n’est pas avec lui qu’on ira se faire une côte de bœuf saignante à souhait…
Tu me fais regretter d’avoir acheté de la raclette pour demain soir… Je ne connaissais pas le vacherin au four mais c’est un plat qui me parle ! 😉
@ Lisa : mais c’est quand même bien bon la raclette hein !
C’est une recette que j’adore et faisant les courses ce soir j’en ai achéte un 🙂 Trés bonne soirée
@ Joséphine : enjoy alors !
Miam, une boîte chaude !
@ Mag à l’eau : hé oui, joli nom tiens… La boîte chaude (ça me donne des envies de camembert au four tout ça !)
il manque, il me semble, la gousse d’ail glissé dans la boite… ça rend cette recette encore plus…waouhh!!
@ Rosalie : je note alors 😉
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Le mois du re-blog
Je me suis amusé à lire vos blogs en entier et y découvert des pépites, je vous propose de les faire (re)découvrir ainsi que vos nouveautés.