Mélange d’épices « maison » pour viandes et volailles

Je vous avais parlé, voici quelques temps, d’un mélange d’épices touvé à Montréal… Le pot est arrivé à sa fin. J’ai donc tenté de recréer cet excellent mélange, ce qui m’a donné l’occasion d’utiliser un magnifique mortier en marbre assorti de son pilon en buis. Ces deux là, achetés par une lointaine aïeule, ont servi essentiellement à la confection de l’aioli pour la morue dominicale tout au long du XXe siècle. Toutes ces épices, ça va les rajeunir !

2 cuillères à café de poivre noir en grains

2 cuillères à café de coriandre en grain

2 cuillères à café de graines de poivre

2 cuillères à café de fleur de sel

1 cuillère à café de gingembre seché émincé (pas en poudre)

1 cuillère à café d’ail seché en granules ou concassé

1 cuillère à café de carvi en grains

mélange-d'épices

Et maintenant, à vos muscles ! Versez dans le mortier tous les ingrédients sauf l’ail, le gingembre et le sel. Utilisez le pilon en effectuant une rotation du poignet et cherchez à broyer les graines sur les parois latérales du mortier. Un petit tour de main très facile. Plus le mortier est lourd plus l’entreprise est aisée.

mélange-d'épices-mortier-marbre-pilon-buis

Ajoutez ensuite le sel, l’ail et le gingembre (qui doit être le plus sec possible, sinon il manquera de dureté et le pilon sera inefficace. Si tel est le cas, je vous conseille de hacher menu les morceaux de gingembre et de les ajouter en fin de préparation). Pilonnez jusqu’à la texture voulue. Ne cherchez pas à moudre les grains d’épices comme le ferait un robot hachoir. Demain je vous donnerai une recette toute bête pour profiter au mieux de ce mélange d’épices à la texture délicieusement irrégulère !

Un article d’Elvira Masson, bien documenté sur le duo mortier/pilon. L’artisan dont elle parle a donné un entretien passionnant (et passionné) au magazine Régal de cet été (le mortier et le pilon sont un retour aux sources qui semble bien ancré depuis quelques années. Un ustensile vieux de plusieurs milliers d’années, ça c’est du rétro cooking !

Et vous, vous êtes plutôt poivre moulu Ducros (qui ne se décarcasse pas trop en fait) ou vous aimez sortir des sentiers battus ?

Tajine de poulet aux coings

Le tajine c’est facile. Même si vous ne disposez pas du plat du même nom, une cocotte en fonte ou un autocuiseur feront l’affaire. Sachez que le plat à tajine, vernis et richement décoré, ramené par votre tante Odette de son voyage à Marrakech est un objet de service, voire de décoration et que le tajine pour cuisiner est plutôt en terre brute (il faut le tremper dans l’eau 24h avant la première utilisation et utiliser un diffuseur de chaleur adapté à votre feu qu’il soit gaz, éléctrique ou induction). La saison des coings commence et même si on a plus l’habitude de le voir en pâte de fruit et en confiture, il remplace bien les poires dans un tajine.

tajine de poulet aux coings melasse de grenade sauge

Pour deux personnes :

2 cuisses et avant-cuisses de poulet

2 coingts

2 oignons rouges

un brin de sauge

sel, poivre

mélange d’épice pour poulet ou ras el hanout, curcuma, cumin, à vous de voir !

huile d’olive

1 cuillère à soupe et demi de mélasse de grenade

1 verre d’eau

Mettez l’huile d’olive à chauffer dans le tajine ou la cocotte. Faites dorer le poulet sur les deux face puis réservez-le. Faites ensuite revenir les oignons émincés. Une fois les oignons transparents ajoutez les épices, la mélasse de grenade, les coings épluchés et coupés en dès. Baissez le feu, ajoutez un verre d’eau chaude (important pour évite le choc thermique si vous avez un plat à tajine, dans la cocotte, peu importe si l’eau est froide).  Laissez mijoter jusqu’à ce que les coings soient juste fermes, ajoutez le poulet et laissez cuire jusqu’à ce que les coings soient fondants et le poulet bien cuit (vous pouvez éventuellement rajouter un peu d’eau en cours de cuisson mais il ne faut pas que la sauce soit liquide, elle doit être réduite, bien liée et presque caramélisée. Servez avec du blé, de la semoule ou du boulghour.

Verdict : admirez le dressage très 80’s. Je préfère le tajine aux poires et pruneaux… Mais ça change !

Samossas au garam massala

C’est bon, c’est beau, c’est simple à réaliser et ça en jette pour l’apéritif (ou pour un dîner en version XXL et accompagné d’une salade) et surtout, le samossa se garnit très bien avec les restes du frigo et du placard. Il suffit de laisser parler son imagination !

samossa poulet garam massala aubergine

Pour une vingtaine de samossas apéritifs (5 cm de côté) ou 6 gros samossas individuels :

2 grosses aubergines

2 petits poivrons marseillais oranges

1 filet de poulet

1 gros oignon rouge

1 cuillère à soupe de mélange garam massala (composé essentiellement de cannelle et de gingembre)

sel, poivre

5 ou 6 feuilles de brick

huile d’olive Lire la suite « Samossas au garam massala »

Manti – raviolis ouzbeks à la citrouille, agneau et paprika

Dim sûm chinois ? Gyoza japonais ? Raviolis italiens ? Non, Mantis ouzbeks. Tous cousins mais tous différents. Les raviolis qui nous occupent aujourd’hui sont ouzbeks et cuits à la vapeur. Une idée sympathique pour utiliser les potirons et autres citrouilles de cette saison (recette trouvée dans le Saveurs de septembre, mais la fiche était très mal faite, c’est à se demander si le plat a bien été réellement réalisé). Vous pouvez préparer la pâte à raviolis à la main mais si vous possédez un laminoir (machine à pâtes), tout sera plus simple !

manti raviolis ouzbek agneau courge

Pour la pâte :

200g de farine

100ml d’eau

1 jaune d’oeuf

1 cuillère à soupe d’huile Isio 4

une pincée de sel

Pour la farce :

200g d’agneau haché en petits morceaux (poitrine, selle ou collier, morceaux à mijoter plutôt que le carré. Je me demande si les ouzbek n’utilisent pas du mouton d’ailleurs)

200g de courge muscade

1 oignon rouge

30g de beurre + huile Isio 4

1/2 litre de bouillon de volaille

Paprika

Sel, poivre Lire la suite « Manti – raviolis ouzbeks à la citrouille, agneau et paprika »

Poulet à la compotée d’oignons et médaillon de polenta à l’origan

poulet tomates pignons oignons polenta rissolée origan

C’est le moment de profiter des dernières tomates… Une petite recette très rapide et très facile aux accents méditerranéens. Libre à vous de remplacer la polenta par des pâtes ou du riz pour que cette recette soit encore plus rapide à réaliser.
poulet tomates pignons oignons polenta rissolée origan

Pour 4 personnes :

4 cuisses de poulet
600g de tomates fraîches coupées en dés ou une boîte de 250g de compotée de tomates pelées
3 oignons
3 gousses d’ail
2dl de vin blanc ou de bouillon de poule
30g de pignons dorés à la poêle
1 feuille de laurier-sauce
1 branche de romarin
sel, poivre
huile d’olive
125g de polenta
1 cuillère à moka d’origan seché Lire la suite « Poulet à la compotée d’oignons et médaillon de polenta à l’origan »