Petits choux à l’orange sanguine

 

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Il en reste encore quelques unes sur les étals, ce sont vraiment les dernières oranges sanguines de la saison… L’occasion de mettre à profit la pâte à choux que vous réalisez maintenant sans peine et de réviser un peu la préparation de la crème pâtissière. Parole de Pintade aixoise, ces petits choux se réalisent sans difficulté et ils se mangent en une bouchée car la pointe de citron vert vient réveiller l’ensemble. Du soleil dans l’assiette et du ciel bleu sur la tête, en avant le printemps !

Pour la pâte à choux (qui vous donnera une soixantaine de petits choux dont vous pourrez congeler crus une partie directement sous la forme des choux)

  • 1/4 de litre d’eau
  • 5g de sel fin
  • 10g de sucre semoule
  • 100g de beurre
  • 125g de farine T55
  • 4 œufs entiers (de la qualité des œufs dépend la qualité gustative de vos choux !)
    +
  • 4 cuillères à café de sucre
  • 4 cuillères à café d’eau

+

  • fondant blanc du commerce (facultatif)
  • colorant rouge + jaune alimentaire (facultatif)
  • perles de sucre argentée (facultatif)
  • à défaut vous pouvez réaliser un craquelin (comme indiqué ici) pour le dessus de vos choux si vous n’aimez pas le fondant

Pour la garniture :

  • 1/4 litre de lait entier
  • le zeste d’une grosse orange sanguine (ou de deux petites)
  • le zeste d’un quart de citron vert (une pincée disons)
  • 50g de sucre en poudre
  • 2 jaunes d’œufs
  • 15g de fécule de maïs type Maïzena
  • suprêmes d’orange sanguines pour accompagner les petits choux

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Baba au rhum

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Avec ou sans rhum, ce dessert devrait laisser vos convives babas. La blague est facile, le gâteau l’est un peu moins mais avec de l’application, il est à la portée de n’importe quel pâtissier amateur. L’emploi d’un robot vous aidera grandement dans la réalisation de cette brioche imbibée, même si les puristes de la pâte levée (n’est-ce pas Flou !?) vous diront que les vrais ne pétrissent qu’à la main. Mais si vous avez eu l’occasion de voir la séance de pétrissage manuel de la pâte à baba lors de diffusion du Meilleur Pâtissier sur M6 l’an passé, vous avez une idée de ce dont je parle ! Alors sauvez votre cuisine et utilisez un robot pétrisseur si vous en disposez.

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Pain burger maison

recette-pain-burger-maison-facile

Le buttermilk (ou babeurre) rend les pains à burger très aériens. Vous pouvez fabriquer vous même du babeurre ou le remplacer à défaut par du lait, La mie sera légèrement plus dense mais tout aussi savoureuse.

Pour 8 buns :

500g de farine T65 ou T55
5g de levure sèche active (soit 1 tablespoon)
10g de sel
25g de sucre
200ml d’eau tiède
75ml de babeurre
1 oeuf
30g de beurre ramolli
1 jaune d’oeuf pour la dorure
graines en mélange (sésame, pavot, citrouille, lin) (facultatif, vous pouvez également saupoudrer vos pains à burger de farine)

Réactivez la levure  pendant 10 minutes dans l’eau tiède. Dans le bol du Kitchen Aid mélangez avec une spatule en bois la farine, le sel et le sucre. Creusez une fontaine dans la farine et y verser l’eau avec la levure et le babeurre ainsi que l’oeuf battu grossièrement au préalable. Avec la spatule en bois, mélangez à partir du centre en élargissant le mouvement vers les bords. Peu à peu une pâte grossière va se former jusqu’à devenir une « boule » autour de la spatule. Pétrissez ensuite 2 minutes au robot à vitesse moyenne avec le crochet.

Lorsque la pâte est homogène ajoutez le beurre en 4 ou 5 fois en pétrissant entre chaque ajout. Pétrissez ensuite la pâte pendant 10 à 15 minutes jusqu’à ce qu’elle devienne souple et très lisse, élastique et légèrement adhérente mais pas collante. Vous pouvez éventuellement ajouter une cuillère à soupe rase de farine si vraiment elle vous semble trop collante.

Faites une boule avec la pâte, huilez légèrement le bol du robot puis couvrez d’un linge humide et laissez lever dans un endroit chaud et tiède (idéalement. Avant, on faisait ça dans la salle de bain). Une fois que la pâte a doublé de volume (en deux heures environ lorsque l’hiver est froid et sec, beaucoup moins en été après l’orage).

Chemisez 2 plaques de cuisson avec du papier sulfurisé ou des feuilles de silicone. Versez la pâte sans la déchirer sur un plan de travail sec, lisse et propre. Dégasez la pâte (aplatissez-la trois fois sur elle même pour chasser le gaz carbonique) puis divisez-la en 8 pâtons. Couvrez-les avec le linge humide.

Façonnez vos huit pains en formant des boules que vous aplatirez délicatement, déposez les sur les deux plaques de cuisson en les espaçant de 5 centimètres au moins (voire plus au risque de les voir se coller comme les petits pains au lait du boulanger. Notez que c’est le cas sur ma photo, ça ne nous arrête pas pour dévorer ces burgers. Ils sont juste moins parfaits que des buns impeccablement circulaires). Laissez ensuite lever entre une heure et demi et deux heures le temps que les pains prennent une bonne moitié de leur volume initial. Evitez les courants d’air pendant la pousse.

Préchauffez le four à 200°C puis dorez les buns avec du lait et recouvrez-les des graines de votre choix ou d’un peu de farine. Faites cuire vos pains à burgers pendant 15 minutes. Les buns doivent être bien gonflés et dorés. Pour des buns croustillants laissez-les refroidir sur une grille. Pour des buns moelleux, enveloppez-les dès la sortie du four dans du papier d’alu. (une fois froids, vous pouvez congeler les buns dans l’alu et les réchauffer ensuite au four, directement dans l’alu).

Maintenant il ne vous reste plus qu’à réflechir au contenu du burger, vous trouverez quelques idées ici (à la fin de la recette).

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Bien utiliser les préparations boulangères

Il y a dix ans vous avez peut-être acheté une MAP (machine à pain) séduit(e) à l’idée de fabriquer moultes baguettes et boules. Et puis le bloc de pain avec les pales enfoncées dans la mie, la croûte inexistante vous ont peut-être freiné(e) ? Il est possible d’utiliser la machine à pain uniquement pour la levée et ensuite de façonner le pain à la main puis de le cuire au four. L’opération se fait déjà plus compliquée que celle annoncée par le manuel d’utilisation de la MAP… Mais même façonnée à la main, un pâton peut décevoir : mie trop dense, cru à coeur, dessous brûlé etc. Aujourd’hui, si vous avez envie de vous amuser à faire du pain je vous propose d’utiliser une préparation boulangère, la farine boulangère carrefour pour pain aux céréales (2€).

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Qu’est-ce qu’une « préparation boulangère » ? Quelle est la différence avec une farine classique ?

La liste des ingrédients est complexe. A la farine de blé et de seigle, aux graines (lin, tournesol, sésame) s’ajoutent des ingrédients qui ne sont bien-sûr pas présent dans une farine classique : gluten vital de blé, levain de blé dévitalisé, farine de malt d’orge toastée, émulsifiant (E471) et un agent de traitement de la farine, l’acide ascorbique ansi que des enzymes, enfin la marque annonce des traces possibles de poudre d’oeuf. Une première réserve déjà sur la présence de l’émulsifiant E471 (c’est lui qui assouplit les pâtes des gâteaux, pains et brioches industriels) qui peut être fait à base de produits animaux ou d’huile de palme. On s’éloigne de l’équation magique PAIN = FARINE + EAU + LEVAIN.

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Comment s’utilise une préparation boulangère ?

Comme une farine classique. Soit en MAP en suivant les instructions du paquet et celle du fabriquant de l’appareil, soit à la main. Le mode opératoire indiqué sur le paquet n’est pas idéal. Le pain proposé est à 60% d’humidité. Vu qu’il y a de la farine de seigle et des céréales, mieux vaut augmenter un peu ce taux et passer à 65% (donc 325cl d’eau pour 500g de farine) afin de travailler la pâte plus facilement. Enfin l’emploi de levure de boulanger implique qu’elle soit réactivée dans l’eau tiède et non ajoutée directement à la farine. Mieux vaut également laisser lever la pâte plus longtemps que les 45 minutes annoncées (juqu’à ce qu’elle double de volume est idéal).

Les points positifs de l’utilisation de la préparation boulangère :

– Inutile d’acheter en quantité des graines (lin, tournesol, sésame) qui pourraient se perdre puisque la préparation boulangère en contient déjà.
– Le mélange farine de blé et farine de seigle est pratique.
– Le prix est attractif (avec 2 euros vous obtenez deux miches de pain aux céréales d’environ 800g chacune).
– Le pain lève bien.
– La mie est bien alvéolée et aérienne.
– Le pain n’est pas acide.

Les points négatifs de l’utilisation de la préparation boulangère :

– Il faut ajouter de la levure alors que la préparation contient déjà du levain… On utilise donc un mélange ultra boosté (c’est sûr qu’avec ça, peu de chance que le pain ne lève pas).
– La présence de l’émulsifiant E471. On ne connait pas la nature exacte de celui-ci (huile de palme ? Origine animale ?). C’est le secret d’un pain moelleux et qui se conserve longtemps mais à quoi bon faire son pain si l’on mange un produit équivalent à ceux que l’on peut acheter dans les rayons du supermarché ?
– L’emballage et la présentation qui laissent croire au consommateur qu’il achète simplement de la farine à laquelle l’on a déjà pré-ajouté des graines de sésame, lin et tournesol (un peu limite comme pratique, mais tant qu’il n’y a pas de viande de #cheval #findus ;-))

La préparation boulangère est donc une première approche du pain intéressante, idéale pour expliquer sa fabrication aux enfants, mais elle ne peut pas s’appuyer sur un intérêt diététique ou gustatif… Il s’agit d’un pain industriel préparé à la maison !

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Pain de mie brioché – méthode Tang Zhong

La méthode Tang Zhong, kézako ? Le secret pour une pâte levée infaillible de nos amis asiatiques. Vu chez Baker street puis sur quelques blogs français et canadiens, cette méthode me travaillais depuis un moment. Surtout que sous une simplicité apparente (il s’agit de faire un roux blanc à l’eau que l’on incorpore directement à la pâte au moment du pétrissage), il doit (comme toujours avec la pâte levée) y avoir un « truc ». Alors on se lance !

pain de mie brioché méthode tang zong

Pour le Tang Zhong a réaliser la veille :

25g de farine T55

125g d’eau

Pour le Pain de mie :

350g de farine T55

8g de sel

50g de sucre

7g de levure sèche active + 25 g d’eau tiède

1 oeuf

100g de lait

Le Tang Zhong réalisé la veille (environ 100g)

30g de beurre à température ambiante Lire la suite « Pain de mie brioché – méthode Tang Zhong »

Brioche au tahina (purée de sésame) sans produits laitiers

Depuis la prescription médicale à la lubie alimentaire en passant par l’intolérance, nombreuses sont les raisons d’éviter les produits laitiers. Cette brioche se réalise sans beurre et vous pouvez également remplacer le lait par de l’eau (la texture sera juste un petit peu moins moelleuse). Il s’agissait ici d’un simple exercice pour finir enfin ce pot de tahina qui traînait au frigo…

50g de purée de sésame (ou tahina, en épicerie orientale ou magasin bio)
50g de sucre en poudre
300g de farine
10g de levure du boulanger
2 oeufs
100ml de lait tiède ou d’eau tiède
1 c. à café de sel
graines de sésame
sucre glace Lire la suite « Brioche au tahina (purée de sésame) sans produits laitiers »

Le kringle ou la brioche des prétentieuses

On a vu fleurir sur la blogosphère de nombreuses recettes de kringle estonien, une brioche élégante en forme de couronne tressée. Cette fière apparence a dû rebuter de nombreuses débutantes en boulange… Or, le kringle est en fait assez simple à réaliser ! Quoi de mieux pour bluffer son monde à l’occasion des brunchs et des goûters qu’une brioche au nom imprononçable et à la farce gourmande ?

J’ai trouvé la recette sur le blog d’Iza, une véritable mine d’or pour la boulange ! Et j’ai fait quelques petits changements à sa recette.

300g de farine
15 cl de lait tiède (12cl seulement dans la recette d’Iza, mais je voulais une pâte plus moelleuse)-1 cuillère à soupe de sucre en poudre
1 œuf
30 g de beurre
10 g de levure sèche instantanée.
une pincée de sel

Pour la garniture :

40 g de beurre mou (ou fondu)
80 g de poudre d’amande
40 g de sucre à la canelle
2 càc de cannelle
du sucre glace pour saupoudrez la brioche Lire la suite « Le kringle ou la brioche des prétentieuses »

Brioche de Pâques : la mouna oranaise

J’ai découvert la Mouna, une brioche dense au parfum d’anisette et de fleur d’oranger en arrivant à Aix dans une belle famille originaire d’Algérie. Si la mouna n’est pas propre à la cuisine pieds-noirs (on en retrouve des variantes dans presque toutes les cuisines du Maghreb), j’ai découvert il y a peu qu’elle était à l’origine fabriquée à l’occasion des fêtes de Paques et qu’il était de coutume d’en faire en quantité pour en offrir à la famille, aux amis et aux voisins (t’y as vu, comme on est généreux et jamais on exagère).

Après moultes réflexions et recherches, j’ai arrêté mon choix sur la recette de la Cocinera Loca. A laquelle j’ai fait quelques modifications…

Pour une énorme mouna d’environ 30 cm de diamètre (vous pouvez faire deux pâtons si vous le souhaitez), il vous faut :

Pour faire le levain :
10g de levure sèche active de levure de boulangerie fraîche
60ml d’eau tiède (idéalement à 38°C)
2 cuillères à soupe de farine prélevées sur les 500g ci-dessous.

200gr de sucre
500g de farine
5g de sel
30g d’huile d’olive et 30g d’huile d’arachide
1 zeste râpé de citron
1 zeste râpé d’orange
20 ml de rhum
2 cuillers à soupe de fleur d’oranger
4 jaunes d’oeufs
3 cuillère d’Anisette Marie Brizard (ou du pastis à défaut)
1 jaune d’œuf pour dorer
Une demi poignée de sucre perlé (comme sur les chouquettes)
Mélangez la levure dans les 60ml d’eau tiède. Laissez la levure se réactiver pendant 15 minutes puis ajoutez les 2 cuillères à soupe de farine et laissez lever une heure au tiède, dans un récipient couvert.
Mesurez 230ml de liquide (cette petite astuce de la cocinera vous permet d’arriver sans calculs savants à une pâte avec 60% de taux d’humidité) en procédant comme suit : versez les jaunes d’œufs dans un verre mesureur, puis la fleur d’oranger, le rhum, l’anisette et complétez avec de l’eau (ou du lait pour un goût plus riche) jusqu’à atteindre les fameux 230ml.
Versez la farine, le sucre, le sel et les zestes dans le bol du robot. Mélangez puis créez un puits dans lequel vous verserez les 230ml de liquide, l’huile et le levain. Mélangez le tout à la cuillère pour optenir une pâte grossière (il ne doit plus y avoir de farine au fond du bol). Pétrissez à l’aide du crochet et à vitesse moyenne pendant 10 à 15 minutes. La pâte doit rester élastique mais se détacher des parois du bol. Si au bout de dix minutes ce n’est pas le cas ajoutez un peu de farine puis repartez pour 5 minutes de pétrissage.

Laissez ensuite lever jusqu’à ce que la pâte double de volume puis placez-le bol du robot au frigo (cette étape va permettre au gluten de se détendre et aux arômes que vous avez placés dans la pâte de s’exprimer au maximum, si vous êtes pressés vous pouvez simplement attendre que la pâte ait doublé de volume… Environ 3h).

Le lendemain, sortez la pâte du frigo 3h avant la cuisson, dégazez-la et laissez-la lever à température ambiante pour environ 3h (ou jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume).

Préchauffez le four à 180°C (de préférence à un programme sans chaleur tournante et où la chaleur arrive seulement par le bas, ex. programme pain pour éviter que la brioche ne se fende en cours de cuisson comme ce fut le cas pour moi car je n’étais pas bien réveillée ce matin). Placez une feuille de papier sulfurisé sur une plaque à pâtisserie. Mouillez légèrement vos mains et une corne en plastique, attrapez la pâte le plus délicatement possible (il ne faut pas la dégazer) et reformez rapidement et délicatement la boule. Badigeonnez-la ensuite d’un jaune d’oeuf battu, faites une croix aux ciseaux sur le dessus et saupoudrez du sucre perlé.

Enfournez pour 45 à 50 minutes. La brioche va légèrement s’étaler en début de cuisson, c’est normal. Elle doit prendre une belle couleur brun doré (sauf sur la coupure qui restera forcément plus claire et avec moins de grains de sucres).

Laissez refroidir complètement sur une claie. Cette brioche est également succulente quelques jours plus tard lorsque l’on fait de la brioche perdue pour un dessert !

La recette originale de la Cocinera est ici !

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Brioches roulées à la cannelle – Cinnamon rolls US

Si vous demandez à l’américain moyen quel est son snack sucré préféré il y a de fortes chances que le cinnamon roll soit la réponse la plus récurrente ! L’équivalent américain de notre chaîne Brioche Dorée s’appelle d’ailleurs Cinnabon et se réclame de la meilleure brioche roulée à la cannelle. Ces petits buns sont malheureusement introuvables en France mais, la réalisation de cette recette est rendue fort simple par l’incroyable recette de Peter Reinhart, dont je vous parlais ici. Je vous livre ici ma traduction/adaptation de sa formule.

Pour 8 à 12 gros buns ou 12 à 16 petits buns / brioches roulées à la cannelle il vous faut :

90g de sucre cristallisé
8g de sel
80g de beurre doux à température ambiante
1 oeuf légèrement battu
5g d’extrait naturel de vanille
450g de farine ordinaire (surtout pas fluide)
8g de levure sèche active
250 à 280g de lait entier (les américains utilisent du babeurre, si vous en disposez, utilisez-le !)
OU
30g de lait en poudre et 225g d’eau
du sucre à la cannelle composé de deux cuillères à soupe de cannelle en poudre et 100g de sucre cristallisé

Facultatif (pour le fondant) :
950ml de sucre glace
5g d’extrait naturel de vanille
80 à 120ml de lait

1.    Travaillez à vitesse moyenne le sucre, le sel et le beurre au robot équipé de la feuille (ou faites-le à la main dans un cul-de-poule avec une grande spatule en métal) ; si vous utilisez du lait en poudre, travaillez le lait avec le sucre mais ajoutez l’eau  avec la farine et la levure. Prélevez une partie du lait dans laquelle vous réactiverez votre levure (pendant un quart d’heure environ). Ajoutez l’œuf et l’extrait de vanille et battez jusqu’à ce que le mélange soit lisse. Une fois le mélange lissé, ne poursuivez pas le battage sinon vous risquez de faire « brosser » le mélange. Ajoutez ensuite la farine, la levure et le lait entier+ le lait avec la levure réactivée. Mélangez à vitesse lente (ou remuez à la spatule) jusqu’à ce que la pâte forme une masse collante. Remplacez la feuille par le crochet à pâte et passez à la vitesse moyenne, pétrissez environ durant 10 minutes (ou pétrissez à la main entre 12 et 15 minutes), ou jusqu’à ce que la pâte soit soyeuse et souple, collante mais pas poisseuse (au début, elle va coller aux parois du bol, c’est normal, n’ajoutez pas de farine, vous le ferez à la fin le cas échéant). La pâte doit être entre 25 et 27°C (la mienne était à 35°C mais tout se passe bien pour autant).

Huilez légèrement un grand cul-de-poule et transférez-y la pâte, roulez-la dedans afin de l’huiler complètement puis couvrez le cul-de-poule d’un film plastique.

2.    Laissez lever à température ambiante pendant environ 2 heures ou jusqu’à ce que la pâte double de volume.

3.    Vaporisez le plan de travail avec de l’huile et transférez-y la pâte. Abaissez la pâte à l’aide d’un rouleau à pâtisserie (farinez légèrement le dessus de la pâte pour éviter que le rouleau n’y colle) sur une épaisseur d’environ 2 centimètres pour former un rectangle de 35cm sur 30cm. N’étalez pas trop finement la pâte sinon les buns seront coriaces et élastiques au lieu d’être moelleux et rebondis.

Saupoudrez le sucre à la cannelle sur la surface de la pâte et enroulez-la comme une bûche ou un cigare pour former une spirale de sucre à la cannelle. Placez le rouleau de pâte avec la jointure en dessous, coupez la pâte en 8 à 12 pièces chacune d’une épaisseur d’environ 4,5cm pour les gros buns.

4.    Couvrez une plaque à pâtisserie avec des feuilles de papier sulfurisé. Disposez les buns à environ 1,5 centimètres les uns des autres ainsi ne se touchent-ils pas tout en étant proches les uns des autres.

5.    Laissez lever à température ambiante entre 75 et 90 minutes, ou jusqu’à ce que les pièces se touchent et aient doublé de volume. Vous pouvez également réserver les buns façonnés jusqu’à deux jours au réfrigérateur et les sortir 3 à 4 heures avant de les cuire afin que la pâte puisse lever.

6.    Préchauffez le four à 180°C la grille positionnée au milieu.

7.    Cuire les buns à la cannelle entre 20 et 30 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient de couleur brun doré.

8.    Laissez refroidir les buns sur la plaque environ 10 minutes puis striez-en le dessus avec le glaçage sucre glace* pendant qu’ils sont encore chaud mais pas brûlant. Ôtez les buns de la plaque et disposez-les sur une claie. Attendez au moins 20 minutes avant de les servir.

*Le fondant ou glaçage au sucre glace.

Habituellement les buns à la cannelle sont agrémentés d’un fin glaçage blanc appelé fondant. Ici j’ai utilisé un arôme de vanille naturel qui vient tout droit de la Réunion (dans cette recette, la qualité de la cannelle et de la vanille, change tout !) mais vous pouvez le remplacer par du rhum Negrita, de l’arôme agrume ou tout autre chose qui se marie avec la cannelle ou tout simplement utiliser le glaçage nature.

Tamisez 950 ml de sucre glace dans un saladier. Ajoutez 5g d’extrait naturel de vanille et de 80ml à 120ml de lait chaud. Fouettez vigoureusement jusqu’à ce que le sucre soit dissout en ajoutez doucement le lait et seulement le nécessaire pour obtenir une pâte épaisse et lisse.

Lorsque les buns ont refroidi mais qu’ils sont encore tièdes, rayez-les en trempant les pointes d’une fourchette dans le glaçage puis en la balançant au dessus des brioches roulées.

C’est dimanche et c’est légal… Cette petite référence se veut un hommage gourmand à Loukoum, du blog Beau à la Louche qui propose notamment ce dimanche une recette de scones so irish qui est bien tentante !

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