La dolcevita de minipouce

L’Italie est notre pays de cœur, ceux qui me suivent sur Instagram savent que nous nous y rendons très régulièrement en famille pour faire le plein de gourmandises et de belles images. Voyage de noces dans tout le mezzogiorno, escale à Bologne, vacances d’été dans les Pouilles ou les Dolomites et automne dans le Roero ou à Turin etc. on ne s’en lasse pas.

C’est bien-sûr en Italie que nos enfants ont consommé pour la première fois autre chose que du lait maternel. Aujourd’hui, ils aiment les raviolis à la courge, les arancini, les pâtes à l’encre de sèche et bien entendu i gelati ! Il règne là-bas tout un art de vivre unique au monde. Sans doute bien entendu est-ce parce que nous y sommes toujours en vacances. Néanmoins, vous pouvez recréer pour vos enfants cette ambiance particulière qui règne dans la botte grâce à la sélection dolce vita de minipouce !

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City guide : Rome

Rome s’offre toujours nouvelle. Après ce dixième voyage dans la Ville éternelle, le charme opère encore et le plaisir est d’autant plus grand qu’il me semble que je commence enfin à sortir des sentiers battus. Point de Colisée ou de Basilique Saint-Pierre à vous recommander mais des visites plus confidentielles et des adresses où prendre vos repas avec des locaux et où dénicher des cadeaux originaux et abordables parmi une sélection de créateurs made in Italy.

Faire la queue une matinée pour visiter la Chapelle Sixtine et y entrer avec la foule, très peu pour vous ? Alors levez-vous aux aurores et mettez un peu la main au porte-feuille afin de bénéficier d’une visite avant l’entrée des groupes. Le guide vous retrouvera au Caffè Vaticano. Une fois passée la sécurité, rendez-vous directement à la Chapelle Sixtine grâce au raccourci indiqué. Prenez le temps d’admirer la Salle des cartes en attendant que le vigile vous ouvre la Chapelle. Vous aurez ensuite le loisir de retourner voir les salles du Museo Vaticano où se trouvent les collections papales (ne manquez pas la collection d’art contemporain !)

Rome est un mille-feuilles et rien de mieux qu’une visite des « catacombes » de la Basilique Saint Clément pour remonter le temps. Depuis la basilique actuelle jusqu’à l’édifice paléo-chrétien et au temple antique dédié à Mithra. La source qui coule sous la basilique accentue encore la magie de la visite.

Pour l’amateur d’art, la très fréquentée Villa Borghese est un incontournable mais attention il faut absolument réserver en ligne et à l’avance votre visite. Les billets ne s’achètent pas sur place, je m’y étais cassé les dents il y a 4 ans. Une visite plus confidentielle vous enchantera tout autant : celle du Palazzo Pamphilj. Au programme, une collection extraordinaire qui n’a jamais quitté l’escarcelle de la famille Pamphilj. Hors saison les galeries sont désertes et laissent place à la rêverie. Nous vous recommandons l’audio-guide très bien fait (et relativement indispensable.)

Pour admirer la ville d’en-haut, rendez-vous au Vittoriano, la « machine à écrire » comme l’appellent les romains. L’accès aux ascenseurs panoramiques se fait depuis le grand escalier et fait l’objet d’un billet spécifique, différent de celui des expositions qui se tiennent aussi dans le bâtiment.
Si la pluie est de la partie lors de votre voyage et que vous appréciez l’oeuvre de Fornasetti, une superbe expo se tient au Palazzo Altemps… Courrez-y avant le 6 mai.

Enfin, côté Antiquité, ne manquez pas le Forum Trajan. Sa restauration a pris fin en 2015 et c’est l’un des ensembles impériaux les mieux conservés de Rome. Marché, basilique et bibliothèque permettent, grâce à une restauration exemplaire, de plonger dans le quotidien de la Rome impériale.

Et dans l’assiette ? Nous avons été très déçus par notre passage au restaurant 1* Per Me et je n’ai pas fait de découvertes particulières lors de ce voyage mais je vous propose trois adresses bon marché. Maccheroni, autant fréquenté par les locaux que les touristes, vous permettra de goûter à quelques aliments que l’on ne trouve pas hors d’Italie. Comme la salade de Puntarelle à l’amertume délicate (si vous visitez Rome au printemps).
Pour déjeuner à petit prix et au calme à deux pas de la très touristique Piazza Navona, direction Il Desidero preso per la coda (En VF « Le Désir pris par la queue »). Généreuse polenta, assiette végétarienne copieuse et gâteau poire chocolat comme chez la nonna, régressif à souhait ! Le soir, la carte monte en gamme et les prix avec.

Bien-sûr, même s’il fait froid… Allez manger une glace à l’indétrônable Gelateria del Teatro, avec le succès ils ont poussé les murs et créé un restaurant attenant. L’adresse est moins confidentielle que jadis mais la via dei Coronari n’a rien perdu de son charme. Romarin/citron, sauge/framboise ou uva fragola en saison restent des must.

Et une fois n’est pas coutume sur ce blog, voici deux adresses shopping. BeC Store à côté du Campo de’ Fiori où vous piocherez avec bonheur dans une sélection de vêtements et accessoires élégants, colorés et qui sortent de l’ordinaire. Tous fabriqués en Italie ou en Europe. J’ai complètement craqué sur leur maroquinerie. Enfin, presque complètement puisque je suis repartie les mains vides.

Si vous aimez les chapeaux et les bijoux atypiques, la sélection de Sotto Bosco, via Baccina est faite pour vous. Verre, plume, résine, papier, pierres semi-précieuses, il y en a pour tout les goûts et toujours made in Italy. Pour les enfants, sachez que les puzzles aux boîtes rouges « Art Collection », disponibles notamment dans les boutiques du Vatican, sont fabriqués en Italie pour les éditions Sillabe.

N’hésitez pas, si vous avez des bonnes adresses romaines à m’en faire part sur le blog ou sur insta @lapintadeaixoise, a presto !

Gnocchi maison faciles

gnocchi maison recette facile la pintade aixoiseLes gnocchi. Voilà un plat qui, faute de pommes de terre convenables, avait déserté la table familiale depuis des années. Pourtant il est bien agréable de se retrouver en cuisine pour une partition à quatre ou six mains. Hier mère et fille ; aujourd’hui grand-mère, mère et petite-fille. Comme une préfiguration du voyage turinois que je prépare pour nous trois sous le signe de la gourmandise (parce que marchés et pâtisseries me semblent plus aisés à fréquenter que les musées avec une enfant de deux ans et demi. Belle excuse !)
Comme je vous le disais sur Instagram, la réalisation des gnocchi est simple. Mais si vous utilisez des pommes de terre qui se tiennent à la cuisson vous n’obtiendrez jamais la texture nécessaire à leur façonnage et ils seront immangeables. Il faut absolument des pommes de terre farineuses, qui se délitent une fois cuites. Lorsque je suis tombée sur des pommes de terre Agria à la Biocoop La Coumpagnié, la texture fondante et réconfortante des gnocchi maison m’est tout de suite revenue en bouche !
Alors, prêts pour une petite séance de cuisine en famille ?

Ingrédients (pour 6 personnes ou 4 goinfres)
800g de pommes de terre à chair farineuse
(ici des Agria de la Biocoop. Vous pouvez utiliser la Bintje, la Vitelotte)
150g + 50g de farine T65 ou T55. (Fuyez la farine fluide qui rendrait la pâte collante)
1 oeuf
4g de sel
+
un moulin à légume ou un presse-purée (pas de robot, la purée deviendrait élastique)
une écumoire ou une araignée pour sortir les gnocchi de l’eau

1. Lavez et brossez les pommes de terre Agria jusqu’à ce qu’elles soient bien propres et ne les épluchez pas. J’utilise une cocotte minute pour les faire cuire à la vapeur : placez 3 centimètres d’eau au fond de la cocotte, disposez les pommes de terre sur le panier vapeur placé en hauteur (l’eau ne doit pas toucher les pommes de terre). Fermez la cocotte et comptez 12 minutes à partir du sifflement de la soupape. Un couteau doit rentrer dans leur chair sans résistance aucune. Le secret c’est de cuire les pommes de terre sans qu’elles entrent en contact avec l’eau. Vous pouvez utiliser votre cuit vapeur, un panier ou une marguerite. Adaptez le temps de cuisson à votre ustensile.

2. Épluchez à chaud les pommes de terre Agria et passez-les au moulin à légumes au dessus d’un grand saladier ou bien écrasez-les à l’aide du presse-purée. Ajoutez le sel à la purée et mélangez à l’aide d’une spatule en bois.

3. Ajoutez l’oeuf et mélangez à l’aide de la spatule en bois.

4. Ajoutez 150g de farine et mélangez à l’aide de la spatule puis pétrissez avec vos mains propres. Ajoutez les 50g restants de farine jusqu’à l’obtention d’une boule de pâte qui se tienne. Cette fois-ci j’ai utilisé les 200g de farine.

5. Farinez généreusement votre plan de travail et formez avec la pâte à gnocchi des boudins de l’épaisseur d’un tube d’aspirine (disons deux centimètres de diamètre) et coupez des gnocchi tous les deux centimètres et demi. Il vous faut un préposé à la découpe et un autre à la façon (comme ça les gnocchi sont à peu près calibrés à l’identique.) Placez un torchon propre sur un plateau pour pouvoir déplacer facilement les gnocchi avant cuisson.

6. A ce stade, il y a deux écoles : les gnocchi sont cuits directement ou bien ils sont d’abord striés à la fourchette (ou avec une planche faite exprès.) Pour les former à la fourchette : tenez la fourchette côté concave vers le haut ; disposez un premier morceau de pâte au milieu des dents, placez délicatement le côté extérieur de votre pouce sur le morceau de pâte et exercez une légère pression sur la pâte pour la faire rouler vers le bas des dents : hop, voilà des gnocchi striés et avec un creux. Ce n’est pas une méthode dans le marbre, vous trouverez nombre de vidéos où l’on vous explique le façonnage des gnocchi différemment. Et si vous voulez, venez à la maison pour voir comment nous faisons ! Placez au fur et à mesure les gnocchi sur le plateau recouvert d’un torchon propre.

7. Portez à ébullition un grand volume d’eau dans une marmite bien large. Salez l’eau et plongez-y les gnocchi en les faisant glisser depuis le plateau sans trop les manipuler. Lorsque les gnocchi remontent, baissez légèrement le feu et comptez deux minutes de cuisson. Retirez-les rapidement à l’aide de l’araignée. Surtout n’hésitez pas à goûter un gnocchi pour savoir si la cuisson vous convient. Les gnocchi maison gonflent plus lors de la cuisson que les gnocchi industriels.

8. Parfait avec une sauce au bleu ou cacio e pepe ou encore à la tomate… Venez me raconter avec quoi vous les mangez !

Risotto aux asperges sauvages

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Froid. Pluie. Vent. Et soudain… Hop les jours rallongent, février claque enfin la porte, c’est le printemps et tout reverdit sur les étals du marché d’Aix. Il fut un temps pas si lointain où, à cette époque de l’année, nous allions gaiement par les champs faire la cueillette des asperges sauvages. Aujourd’hui je triche un peu et les spécimen de ce risotto sont une variété de zoo puisqu’elles arrivent en bottes à la maison depuis l’éventaire de Mme Pelazza, la maraîchère qui a le bon goût de les ramasser à notre place. Elles sont un peu plus grosses que celles que nous ramassions jadis, mais le goût est là. Ce goût de printemps qui annonce les premières fèves, les petits pois…
Vous pourriez les préparer à la vapeur, pour les déguster, tout juste rafraîchies à l’eau glacée et accompagnées d’une mayonnaise maison mais comme le fond de l’air est encore un peu frais, je vous invite à vous réchauffer autour d’un risotto. Inspiration italienne mais recette locale : les asperges sont d’Aix, le riz de Camargue et le bouillon 100% maison bien entendu ! Ce risotto est prévu pour 3/4 convives ou 2 grands gourmands.

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Mini bomboloni à l’orange sanguine

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Les bomboloni sont des beignets italiens, proches de ceux que l’on mange parfois au bord de mer. On les rencontre aussi en Autriche sous le vocable Krapfen. Je vous propose une version mini aromatisée au zeste d’orange sanguine parce que Mardi-Gras et sa promesse de printemps vont vite arriver. J’espère que d’ici là, vous aurez trouvé une recette de beignets idéale pour un carnaval tout en gourmandise. Le seule problème avec les beignets, c’est qu’ils sont toujours meilleurs le jour J et qu’il y en a toujours trop lorsqu’on les réalise à la maison (et jamais assez dans le cornet de la fête foraine). Alors appelez quelques amis et faites chauffer la friture ! Lire la suite « Mini bomboloni à l’orange sanguine »

C’est la crise, mangez des pâtes ! (recette inside)

C’est la crise… Comment remplir la marmite en ces temps de disette ? Le grapheur mystère de la place du rectorat d’Aix semble donner la réponse !

Pensez au film Pane, amore e fantasia ! En attendant de visionner ce petit bijou cinématographique, voici la recette simple et rapide de la pasta aglio, olio et peperoncino. Idéal pour les fauchés chroniques mais néanmoins amateurs de sensations gustatives !

Pour 4 personnes (ou 2/3 affamés) :

400g. de spaghettoni (plus gros que les spaghetti)
4 gousses d’ail
2 piments forts (peperoncini frais ou 2 cuillères à café de piments dans l’huile ou 2 piments oiseaux secs, mais ça c’est moins bon)
1 cuillère à soupe de persil haché
6 cuillères à soupe d’huile d’olive fruitée
sel, poivre

Lancez les pâtes (petits rappels : plus le faitout est grand, mieux c’est ; salez l’eau des pâtes ; cuisez-les al dente, c’est-à-dire craquantes, encore presque crues à coeur), elles cuiront pendant que vous faites la sauce.

Hachez grossièrement l’ail, faites le dorer avec les piments et l’huile d’olive dans une grande poêle (dans un wok si vous avez) pendant quelques minutes. Éteignez le feu, ajoutez le persil, remuez, ajoutez sel et poivre à convenance (pensez que l’eau des pâtes est salée).

Égouttez les pâtes, versez-les dans le wok puis mélangez bien afin de répartir la sauce.

Servir chaud avec du parmesan ou du gruyère râpé (ah là là tout se perd).

D’autres recettes faciles ici.

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