Où déguster le rosé Les Vilaines : bars éphémères

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Le coquin équinoxe a pointé le bout de son nez dès le 20 mars cette année… Il n’en a pas fallu plus aux quatre filles dans le vent que sont Géraldine, Stéphanie, Emmanuelle et Anne pour lancer la saison du rosé ! Le Hammam des Prêcheurs nous a ouvert les portes de son bar éphémère où nous avons eu la chance de déguster la cuvée Les Vilaines que ces quatre copines ont élaborée avec la complicité du domaine du Pey Blanc.

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Je ne sais pas vous mais j’entends déjà le bruit des glaçons, les cigales sont presque là. Dégainez les lunettes noires et rendez-vous sans plus attendre dans l’un de ces lieux où il faudra être à la belle saison… Je ne vous ai pas vu(e)s ce mardi 21 mars alors dépêchez-vous car il n’y en aura pas pour tout le monde !  Lire la suite « Où déguster le rosé Les Vilaines : bars éphémères »

L’adresse : Pointe Noire bar à mets

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La fratrie Mazzia a fait voile depuis Marseille pour s’amarrer à Aix-en-Provence où elle propose une escale iodée mise en scène avec talent par le jeune chef Yannis Lisseri. Tout respire la mer à la Pointe Noire – Bar à Mets : salle comme une cale de bateau, miroirs hublots ; banc mural en bois huilé sur lequel vous prendrez place après y avoir été invité par un service attentionné et néanmoins décontracté, bien en accord avec l’esprit des lieux.

La carte est courte. Elle est destinée à évoluer chaque semaine en fonction du marché et de l’imagination du chef. Si le décor est scandinave, l’assiette n’est pas pour autant minimaliste. Chaque mets est un monde en soi, chaque bouchée un clin d’œil à l’ailleurs. Vous pensez reconnaître une épice et c’est un agrume qui vous surprend. Ainsi le maigre de Méditerranée et sa fondue de poireaux sont-ils totalement pimpés par une émulsion curry et orange. Voilà une cuisine complexe mais dans laquelle tout est à l’équilibre. La grammaire est parfaitement sue : cuissons maîtrisées, découpes attentives, textures soignées.

Si la mer est omniprésente, la terre n’est pas en reste avec une poitrine de veau fondante à souhait, relevée d’une sauce moutarde qui n’a d’à l’ancienne que le nom tant nos papilles en sont restées tout étonnées. Et que dire du foie gras poêlé qui converse avec le riz vénéré sous l’œil attentif d’une purée délicieuse et mystérieuse ?! Enfin, je vous aurais recommandé chaleureusement la courge que nous avons dégustée la semaine passée mais elle a déjà disparu de la carte, remplacée par le ris de veau.

Dernière escale, côté sucré : l’accord classique chocolat/tonka qui ne vous décevra pas grâce à un habile jeu de textures entre crémeux et croquant ou encore une bombe au citron que nous avons eu la primeur de goûter ce soir là, comme une boule de neige aérienne qui renfermait un cœur fondant à la délicate amertume… Un dîner sans fausse note.

Côté vin, les Sorcières du Clos des fées 2014 nous ont accompagnés tout au long du repas et, assurément, elles n’étaient pas les seules à faire un peu de magie ce soir là.

Ci-dessous, l’adresse et les tarifs. Les photos ne rendent pas grâce à ce délicieux moment, parfait prétexte pour y retourner très bientôt !

Les formules mets :

  • Le mets du jour 19€ (uniquement le midi)
  • La formule deux mets 26 € (uniquement le midi)
  • La formule trois mets 39 €
  • La formule quatre mets 49 €
  • La formule cinq mets 59 €

Les satellites (qui peuvent accompagner les mets) :

De 7 à 11 €

Les pièces d’exceptions :

De 22 à 40 €

Pointe Noire – bar à mets
37 place des Tanneurs
13100 Aix-en-Provence
04 42 92 71 35
contact@pointenoire.fr
www.pointenoire.fr

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Biscuits Shanty #Concours

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Connaissez-vous Shanty biscuits ? C’est la jolie marque gourmande made in Provence qui réalise pour vous des biscuits personnalisés.

Très bientôt je vous proposerai un concours où vous pourrez tenter de remporter des biscuits faits tout spécialement pour vous 😉

Je vous invite à liker la page Facebook de La Pintade aixoise (car oui, maintenant j’ai une page FB… Il faut vivre avec son temps) pour vous tenir au courant de l’ouverture du concours !

A très bientôt…

La noisette, reine du Piémont

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Que rapporter d’une escapade dans le Piémont ? Du vin bien-sûr mais pour les becs sucrés et les enfants, la patrie italienne de la noisette (qui est aussi le berceau de la Nutella, fleuron de l’entreprise Ferrero basée à Alba) recèle de douceurs en tout genre : pralinées, caramélisées, chocolatées etc. Libre à vous d’acheter des noisettes épluchées, conditionnées sous vide et simplement torréfiées (vous les paierez à prix d’or mais elles sont excellentes et la torrefaction permet de réveler la complexité et la puissance de leur arôme). Vous en trouverez de partout chez les cavistes, dans les boutiques des musées, les agriturismi etc. Ma préférence va aux nocciole pralinate, l’équivalent de nos pralines aux amandes de Provence. La recette est la même, d’une simplicité presque biblique : du sucre, des noisettes de qualité et un peu de  savoir faire !

 

 

Où manger la socca à Nice ?

Chez René Socca dans le Vieux-Nice. On fait la queue (rapide) dehors pour commander parts de socca, petits farcis, beignets de fleurs de courgette ou de morue, foccacia à la tomate etc. et on s’installe sur une table libre où le serveur vient prendre la commande de votre boisson. La socca est parfaite, tout à la fois croustillante et moelleuse… La Côte d’Azur hors saison en une seule bouchée !*

rene socca nice adresse

2 rue Miralhéti
06300 Nice  –
Tél. : 04 93 92 05 73

Portion de socca : 3€

* Vous en trouverez aussi en juillet/août mais bizarrement la socca fait alors moins envie que les glaces de chez Fenocchio (2, place Rossetti dans le Vieux-Nice toujours)

La rouelle du Tarn

La rouelle du Tarn est un succulent fromage de chèvre moulé à la louche. Vous la trouverez, à Aix-en-Provence, soumise aux bons soins du fromager maître affineur qui officie à la fromagerie Savelli.

rouelle du tarn fromage de chevre moulé à la louche

Avant de vous en dire plus sur ce délice fromager, permettez-moi un petit préambule… Sur ce blog, à quelques exceptions près, je ne publie que des recettes. Or, j’ai pris la décision de vous parler un peu plus « du produit » et des artisans. Pourquoi ? Parce que je prête une attention quotidienne à la nature et à la qualité des aliments que je consomme, je respecte un maximum la saisonnalité, j’achète principalement des produits locaux et vous ne trouverez pas de produits industriels ou transformés dans notre frigo et dans nos placards.

Facile me direz-vous, il suffit d’avoir un budget conséquent et du temps ?!
Non, consommer local et de saison permet souvent de consommer moins cher. Et puis LESS is MORE. Consommons moins mais meilleur !
Du temps, oui, il en faut un peu plus que lorsque l’on ouvre une barquette et que l’on appuie sur le bouton MARCHE du micro-ondes. Mais si vous me lisez, c’est que passer du temps en cuisine ne vous fait pas peur !

Loin de moins l’idée de vous faire la leçon. Libre à vous de manger ce qu’il vous plaît. Mais si vous aussi vous êtes à cheval sur l’étiquette (merci Findus pour ce bon mot), je vais tâcher de vous donner mes bons plans aixois. Car savoir qu’acheter, où l’acheter et quand l’acheter ce n’est pas si simple (je l’ai appris à mes dépends).

Enfin revenons-en à ce fromage… La rouelle du Tarn. Dans les prairies d’un petit vallon de cette rivière du Sud-Ouest, vous rencontrerez peut-être les chèvres de la fromagerie Le Pic en train de brouter en liberté comme le rêvait la chèvre de Monsieur Seguin. Depuis une trentaine d’année Jef et Claude Remond produisent du fromage dont la rouelle, couronne de chèvre créée en 1984. La bête pèse entre 250 et 300g. Elle peut être cendrée ou non. Sa pâte d’un blanc intense est très crémeuse (même si vous entreposez la rouelle du Tarn au frigo). On jurerait qu’elle a un petit goût de noisette.

Il ne faut pas confondre cette demoiselle avec la Couronne lochoise fabriquée en Indre-et-Loire (l’autre grand pays du chèvre avec la Provence, of course !)

Comment et avec quoi déguster la rouelle du Tarn ? Avec du pain. Du bon pain et un verre de Gaillac blanc.

Rouelle du Tarn 7,40 €

Chez Savelli
9, rue des Marseillais
04 42 23 16 84

Ouvert du mardi au samedi
de 8h00 à 13h00 et de 15h30 à 19h30

Producteurs : La fromagerie du Pic

Saint Joseph, Stéphane Montez, Domaine du Monteillet 2008

Une dégustation d’exception. Encore une magnifique rencontre avec la Syrah. Les Côtes du Rhône réservent de belles surprises : Ainsi en est-il de ce Saint Joseph de Stéphane Montez, du vignoble du Monteillet 2008.
La Syrah, ce cépage au doux nom de femme, produit des vins corsés, aux saveurs mâles de fruits murs, d’épices et de cuir… Comme un boudoir de courtisane où passent les hommes.
La robe est cerise noire avec de beaux reflets violets (oserais-je « rouge damas » ? Puisque le « damas noir » est l’un des synonymes de la Syrah.) Un vin brillant, limpide.
Agréable, son exubérance se révèle déjà au premier nez. Fin et complexe il offre des arômes de poivre, de muscade, de glycine en fleur et de bonbon à la violette. Au second nez, on perçoit des notes de bois exotiques comme le santal ou le teck. Le décor est en place… En bouche l’attaque est franche. Charpenté, généreux en alcool, ce vin est équilibré et la bouche confirme le nez. Sa caudalie est longue,  il fait tourner la tête et s’acoquinerait sans doute à merveille avec un canard sauvage truffé. Un plat qui puisse lui répondre sans lui faire offense !
Et si vous ne trouvez pas de plat pour faire honneur à cette bouteille, gardez-la.. Vous avez bien dix ans devant vous pour réfléchir. Et si l’inspiration tarde à venir, buvez-la pour elle même comme le conseille si bien Marielle !
Le vin titre à 13°
Température de service idéale : 17 °C ou 18 °C
Prix caviste : 17,80 euros à la Cave des Martyrs. (Où l’on renseigne l’amateur éclairé comme le débutant hésitant avec le même sourire)
Et pour ceux qui, à la lecture de cette dégustation se mettraient à rire sous cape : oui je pensais que tout le salmigondis de mots autour d’un verre c’était de la foutaise. Oui, j’avais tort et c’était avant de tomber amoureuse de quelques cépages.

 

L’IMPRO’VISTA MET LA CHARCUTERIE ITALIENNE A L’HONNEUR

« Al contadino non far sapere quanto è buono il cacio con le pere » (ne dites pas au paysan combien la poire est bonne avec le fromage). Charles Reboul, le Chef du restaurant Impro’vista, secondé de Davide Dalmasso de la Maison la Cambuse, ont fait mentir le dicton pour nous révéler quelques accords culinaires de la botte transalpine… Morceaux choisis.
La Ferla 2008
La robe est burlat avec des reflets violets. Brillant, limpide, ce vin offre au premier nez des arômes de fruits rouges. Au second nez on découvre de la griotte, voire de la mûre et enfin, quelques notes poivrées. L’attaque est franche. La Ferla est un vin équilibré, charpenté, généreux en alcool et moyen en bouche ; exclusivement composé de Nero d’avola, un cépage typiquement sicilien qui produit des vins d’une très belle structure. 
Avola, ville moyenne de la côte orientale, sise à une bonne vingtaine de kilomètres au sud de Syracuse, a offert son nom a un cépage emblématique de la Sicile et qui fait merveille sous le climat chaud et rude de cette île.
Le vin (à servir à 18 °) n’est qu’un prétexte pour vous parler des charcuteries et autres délices dégustés ce soir là. Mention spéciale pour le Lardo di Colonnata, charcuterie de l’An mil qui trouve toute sa place sur les tables d’aujourd’hui. Ce lard est élevé patiemment pendant six à huit mois dans des conques de marbre (n’oublions pas que Colonnata, à proximité de Carrare, est aussi un haut lieu marbrier) en compagnie de nombreux épices et aromates : gros sel, poivre noir, romarin, ail, sauge, origan, muscade.
Comment le déguster ? Déposez délicatement une dentelle luisante de lardo di Colonnata sur une tranche de pain bis, mordez et terminez par une lampée de Ferla. Recommencez… Savourez le contraste entre le fondant du lard et la légère résistance sous la dent de la petite bande de viande maigre.
 
Davide Dalmasso, venu en personne détailler ses charcuteries haute-couture, recommande son vinaigre balsamique extravecchio. Mûris pendant 25 ans dans des barriques de bois (indifféremment de cerisier, de châtaignier, de chêne etc.), les 250 litres initiaux se réduisent pour n’offrir à la consommation que 25 litres. de vinaigre. Ce miel sombre et acide présente de puissants arômes balsamique et empyreumatique*. Le pain et le parmesan accompagnent le vinaigre, et non l’inverse ! Mais sachez que le prix d’un tel flacon est aussi à la hauteur de ce grand moment de dégustation.
* Anne, ma sœur Anne (et lectrice curieuse), empyreumatique se dit d’une fragrance appartenant à la famille des odeurs brûlées, fumées, séchées, chauffées, torréfiées. En œnologie, le plus souvent, cet arôme est dû à l’emploi de fûts ayant subi un « brûlage » et qui offrent ainsi au vin des notes de vanille, de tabac, de caramel etc. Mais tout cela nous éloigne de notre propos.

Je m’arrête ici et vous laisse découvrir à une table de l’Impro’vista les charcuteries de Davide Dalmasso sublimées par l’art culinaire de Charles Reboul… Culatello, Guanciale di Colonnata, Procciutto à la truffe d’été, speck de sanglier

Le chef bouillonne d’idée et nous a offert la primeur de l’une de ses nouvelles création : le ravioli sucré aux éclats de châtaigne et nage tiède d’agrumes… Il faudra que je réétudie de plus près mon histoire de pâtes de lentilles ou d’azuki sucrées qui pourraient, elles-aussi, tout à fait finir en raviolis sucrés.

*
Restaurant Impro’vista
13, rue La Fayette
75009 Paris
01.53.20.18.00
Du lundi au vendredi
de 12h00 à 15h30 et
de 19h30 à 23h10 
(pour la dernière commande)
Samedi
de 19h30 à 23h10 
(pour la dernière commande)
Importateur La Cambuse
13, Av. Clément Massier
06220 Golfe Juan
04.93.63.77.32
(Attention pas de vente au détail !)

AMARONE DELLA VALPOLICELLA 2006, TENUTA SANT’ ANTONIO

Les obligations professionnelles font parfois de jolis cadeaux, comme cet Amarone della Valpolicella,  2006 des Castagnedi, domaine Tenuta Sant’ Antonio, dégusté hier soir… N’en déplaise à mes lecteurs tempérants, on trouvera ici de plus en plus de flacons.

Départ pour Vérone… Une robe rubis aux reflets violets. Un vin brillant, limpide. 

Agréable et puissant au premier nez, ce bel italien complexe offre des arômes animaux et empyreumatiques qui se précisent à l’aération par une belle odeur de tabac blond et de cuir neuf. 
En bouche l’attaque est franche. Bien charpenté, généreux en alcool et long en bouche ce vin est harmonieux. Si la bouche confirme le nez, on peut également goûter une pointe cacaotée inattendue et bienvenue.
Ce vin se gardera très facilement quelques années (5 à 8 ans selon le sommelier Christophe Gillon, présent au restaurant l’Impro’ Vista où le vin était proposé à la dégustation).
J’imagine tout à fait boire ce vin avec une viande alla gremolata ou un risotto au goût soutenu (à base de truffes ou al nero di seppia).
La Valpolicella est une région de la Vénétie, au Nord de Vérone, moins connue auprès du grand public étranger que la Toscane et ses Chianti mais qui compte pourtant quelques uns des meilleurs vins d’Italie, dont l’Amarone. Je ne saurais que vous dire des cépages italiens dont j’ignore tout… Sachez toutefois que ce vin se compose essentiellement de corvina, avec une pointe de rondinella et de molinara.
alcool : 14,5 °
service : 18  °C
prix : ca. 40 euros (chez un caviste)


DE L’OENOLOGIE SELON MARIELLE ET TROIS MOTS SUR LA FIN DE LA MYOPIE OLFACTIVE

Le vin, cet univers viril, hermétique… Une image d’Epinal que Marielle Kubik écorne dès la première minute. Un regard azuréen, un franc sourire et, semble-t-il, 1 mètre 80 de pédagogie et de patience. J’imaginais être la seule jeune femme du cours débutant que cette vinidéfricheuse, comme elle se plaît à se qualifier elle-même, dispense au Centre Valeyre. Erreur encore une fois : la quinzaine d’aspirants oenophiles ne compte que deux hommes.     

Ce cours est une pépite égarée dans le marais parisien des séances de dégustation et d’œnologie, toutes plus chères et plus prétentieuses que les autres. Tout le monde veut aujourd’hui savoir comment organiser sa soirée cheese and wine. Parce que c’est connu, quand on aime le vin, on aime le fromage. Là encore nous sortons des sentiers battus : le fromage, notre professeur n’y tient pas plus que ça.

Encore un soulagement… Lorsqu’on me dit « ça sent le brûlé, non ? », moi je sens des choses mais pas spécialement le brûlé. J’ai donc toujours imaginé que j’étais myope de l’olfaction. Un drame intime et personnel en somme pour une gastronome dans mon genre. Une tare, une maladie honteuse dont on ne parle pas. Et dès le premier cours, j’interroge avec hantise : eh bien non, nous sentons tous des choses différentes, il suffit d’étalonner sa grille d’odeurs. Ouf, je respire ou plus exactement, je sens !

Sachez qu’il reste quelques places pour le module débutant du Centre Valeyre. Durant l’année nous aborderons différents thèmes (régions vinicoles, appellations, cépages, vinification etc.) tout en dégustant 3 vins par cours. Vous retrouverez sur le blog de Marielle toutes les informations nécessaires pour vous décider.