Froid. Pluie. Vent. Et soudain… Hop les jours rallongent, février claque enfin la porte, c’est le printemps et tout reverdit sur les étals du marché d’Aix. Il fut un temps pas si lointain où, à cette époque de l’année, nous allions gaiement par les champs faire la cueillette des asperges sauvages. Aujourd’hui je triche un peu et les spécimen de ce risotto sont une variété de zoo puisqu’elles arrivent en bottes à la maison depuis l’éventaire de Mme Pelazza, la maraîchère qui a le bon goût de les ramasser à notre place. Elles sont un peu plus grosses que celles que nous ramassions jadis, mais le goût est là. Ce goût de printemps qui annonce les premières fèves, les petits pois…
Vous pourriez les préparer à la vapeur, pour les déguster, tout juste rafraîchies à l’eau glacée et accompagnées d’une mayonnaise maison mais comme le fond de l’air est encore un peu frais, je vous invite à vous réchauffer autour d’un risotto. Inspiration italienne mais recette locale : les asperges sont d’Aix, le riz de Camargue et le bouillon 100% maison bien entendu ! Ce risotto est prévu pour 3/4 convives ou 2 grands gourmands.
Catégorie : recette
Chouquettes
Maintenant que vous savez faire la pâte à choux, trouvez du sucre perlé et faites des chouquettes. La journée froide et humide qui s’annonce tombe à pic : cette recette va vous réconforter en un instant. Rien que de voir ces petites balles gonfler dans le four, on se réchauffe !
Pour une soixantaine de chouquettes de 5cm de diamètre :
- 1/4 de litre d’eau
- 5g de sel fin
- 10g de sucre semoule
- 100g de beurre
- 125g de farine T55
- 4 œufs entiers
+ - 4 cuillères à café de sucre
- 4 cuillères à café d’eau
- 200g de grains de sucre perlé
- Suivez les instructions exactement comme pour réaliser la pâte à choux.
- Avant d’enfourner les choux et après les avoir badigeonné de sirop de sucre, couvrez-les généreusement de grains de sucre perlé. Soyez très généreux car les chouquettes vont se développer à la cuisson et les grains de sucre vont donc se répartir dessus !
- Débarassez sur une clayette ou une grille et dégustez après refroidissement (si vous y parvenez !)
Alors tenté par des jolies chouquettes pour le petit déjeuner ou le brunch ?!
Recette de base : pâte à choux
Chic des choux ! Une recette de base solide pour les gourmands de sucré mais aussi de salé ! A vous les chouquettes du dimanche matin, les éclairs, les religieuses, le Paris-Brest, le Saint Honoré, le croque-en-bouche des pièces montées ! Sans oublier les gougères et les pommes Dauphines ! Grâce au très parisien Popelini et au Monsieur Chou aixois, bien caché rue Cardinale, les gourmets délaissent le macaron. Vieillot hier, le petit chou est dépoussiéré par les pâtissiers qui le fourrent à toutes les crèmes ! Voilà une recette de base qui manquait cruellement dans les colonnes de La Pintade aixoise !
Pour une soixantaine de choux de 5 centimètres de diamètre :
- 1/4 de litre d’eau
- 5g de sel fin
- 10g de sucre semoule
- 100g de beurre
- 125g de farine T55
- 4 œufs entiers (de la qualité des œufs dépend la qualité gustative de vos choux !)
+ - 4 cuillères à café de sucre
- 4 cuillères à café d’eau
- Pesez vos ingrédients et tamisez la farine dans un grand bol.
- Découpez le beurre en tout petits dés.
- Dans une casserole de 15cm de diamètre, idéalement, réunissez l’eau, le sel, le sucre et les dés de beurre.
- Portez à ébullition ce mélange. Il est nécessaire de couper finement le beurre pour qu’il fonde en même temps que l’eau arrive à ébullition (sinon l’eau s’évapore et vos proportions seront faussées.)
- Retirez la casserole du feu, ajoutez-y la farine en une seule fois.
- Mélangez le tout à la spatule, doucement pour ne pas faire sortir la farine puis vigoureusement jusqu’à incorporation de la farine.
- Replacez la casserole sur feu moyen et desséchez votre pâte à choux en remuant avec la spatule : elle ne doit plus adhérer aux parois de la casserole ni à la spatule. L’opération dure à peu près 30 secondes.
- Débarrassez la pâte à choux dans un grand saladier.
- Cassez le premier œuf et battez-le légèrement dans un petit bol. Réservez cet œuf.
- Incorporer les 3 autres œufs un à un à la pâte. La pâte doit être homogène avant que vous n’ajoutiez l’œuf suivant.
- Prenez un peu de pâte au bout de la spatule. Elle a atteint la bonne consistance lorsqu’elle retombe mollement sur le bout de la spatule en faisant un bec.
- Ajoutez le dernier œuf peu à peu en vérifiant la consistance. Il est possible, si vous avez utilisé des œufs de gros calibre qu’il vous reste un peu d’œuf.
- Placez la pâte à choux à l’aide d’une corne ou d’une cuillère dans une poche à douille. Vous pouvez garder cette pâte au frigo jusqu’au lendemain.
A ce stade vous pouvez réaliser des petits choux, des éclairs, des roues de Paris-Brest, une base de Saint Honoré etc. Je vous propose de réaliser des petits choux que vous pourrez ensuite fourrer de crème pâtissière ou de chantilly.
- Préchauffez le four à 200°C. Placez une feuille de papier cuisson sur la plaque à pâtisserie.
- Disposez le sucre et l’eau dans une petite casserole et portez à ébullition puis baissez le feu et laissez frémir une minute. Vous avez réalisé un sirop pour dorer les choux et leur permettre de se développer joliment.
- Dressez les choux en quinconce sur la plaque en les espaçant de 10 centimètres : tenez la poche à douille droite au dessus de la plaque, appuyez jusqu’à la taille de chou voulue, relâchez la pression sans faire bouger la poche PUIS ensuite seulement, relevez la poche et recommencez.
- A l’aide d’un pinceau, dorez délicatement chaque chou avec le sirop de sucre, si vous avez fait des becs à vos choux c’est le moment de les atténuer à l’aide du pinceau.
- Enfournez les choux et laissez cuire sans ouvrir la porte du four pendant 15 à 17 minutes (chez moi, c’est 17) lorsque les choux sont bien dorés, ouvrez la porte du four et coincez-la à l’aide d’un torchon ou d’une spatule puis laissez cuire encore 2 minutes (la vapeur s’en va et les choux sont fixés, bien gonflés. Si vous les sortez tout de suite du four, le choc thermique les fera dégonfler.)
- Débarrassez les choux sur une volette et garnissez-les lorsqu’ils sont froids.
Pâte feuilletée minute facilissime
La pâte feuilletée est un exercice un peu périlleux pour qui se lance dans la pâtisserie. Mais avec cette recette, voilà la fin des ennuis, la fin de la nécessaire patience et de l’attente, des heures durant, entre chaque tour et avant d’utiliser votre pâte feuilletée maison. Et par dessus tout, fini les pâtes feuilletées du commerce vraiment chères et décevantes pour vos papilles !
Cette recette extraordinaire, que dis-je, révolutionnaire ! Je la dois à Clotilde, du blog Chocolate and Zucchini, qui elle même la tient de Lycy Vanel. Jusqu’à présent, ni les photos, ni le déroulé des recettes de pâtes feuilletées dites « fausses » ou « faciles » ne m’avaient séduites. Je me disais toujours que je n’obtiendrais jamais ce mille-feuilles aérien si caractéristique de la pâte feuilletée traditionnelle à laquelle on donne des tours. Ou bien, à la lecture de la recette, je ne voyais pas vraiment où était la simplification.
Alors là, lorsque j’ai découvert cette recette, je me suis dit… « Impossible, on ne peut pas sortir un feuilletage pareil en ne foutant presque rien, comme ça là, hop ! » Et en fait, SI. Je vous invite à réaliser une pâte feuilletée dans les règles de l’art comme je l’indique ici, histoire de voir la différence. La pâte feuilletée c’est un peu comme l’accouchement. Tu fais une fois le coup sans la péridurale, pour crâner devant les copines. Mais bon une fois, ça suffit, parce qu’avec la péridurale, c’est quand même plus simple. Là, c’est pareil, faites LA VRAIE, UNE FOIS et ensuite, hop, vous pouvez tricher à fond avec cette recette dingue. Juste dingue. Du grand bluff pâtissier, merci Clotilde (infiniment.) Lire la suite « Pâte feuilletée minute facilissime »
Chou farci léger
Il ne neige pas sur Aix-en-Provence mais le givre et les stalactites ont envahi la ville la semaine passée. Un vrai hiver, comme on les aime. Un petit épisode de grêle, les petits ont cru aux flocons, la tête en l’air, la bouche ouverte (qui ne l’a jamais fait ?!) Alors vite, il fallait de quoi réchauffer tout le monde à la cuisine. Quoi de mieux qu’un chou farci ? C’est une recette toute simple, la farce n’a aucune malice 😉 Vous verrez, le montage est compliqué mais il y a aussi une solution facile pour les pressés.
Poires pochées au viognier, miel et vanille
Osez me dire qu’en regardant cette poire les mots chocolat fondu, glace vanille et chantilly ne vous viennent pas à l’esprit ?! Libre à vous de transformer cette poire conférence en tarte bourdaloue ou en Belle Hélène. En parlant d’Hélène, si Pénélope avait su préparer pareil dessert, Ulysse aurait laissé les copains en plan et la guerre de Troie n’aurait sans doute pas eu lieu. Pour cette version j’ai choisi d’utiliser un vin fait à partir d’un cépage blanc que j’aime beaucoup boire : le viognier. Ce vin est très floral, vous y retrouverez à la dégustation des arômes d’abricot, d’acacia, voire de poire (justement), de miel. Je vous recommande côté dégustation d’ouvrir une bouteille de Condrieu pour découvrir et apprécier tous les arômes de ce délicieux cépage. Surtout n’utilisez pas la bouteille de Condrieu pour les poires pochées (malheureux.) Pour ce faire, la bouteille Monoprix estampillée viognier est tout à fait suffisante. Cette recette peut-être intégralement réalisée la veille (laissez les poires refroidir puis placez-les au frigo.) Lire la suite « Poires pochées au viognier, miel et vanille »
Samossa de lapin – cuisine du frigo
Samossas ou l’art d’accommoder les restes ! Rien de plus facile que de rendre une fin de pot au feu, un mijoté de viande ou même une poêlée de légumes lorsques vous transformez le tout en savoureux samossas. Ici j’ai utilisé les restes d’un mijoté de lapin aux rutabagas. Les samossas ont eu le même succès que le mijoté de lapin. Pour la technique de pliage j’utilise celle de Masalanmagic. Si vous n’avez pas fait de géométrie depuis des années cela vous demandera un petit temps de réflexion mais c’est vraiment une méthode facile et vos samossas ne déborderont pas. L’origami à la feuille de brick n’est pas pour vous ? Pas de problème, faites des rouleaux, des carrés, le principal étant que la garniture soit bien emprisonnée. En avant faites chauffer l’huile de friture ! (ça vous entraînera pour les beignets de mardi gras !)
Petit cake plombière
Dans l’hypothèse où le froid vous donnerait envie de boire un bon thé fumant, voilà de quoi accompagner la théière ! Ce cake est tout simple, fort en rhum. On dirait presque de la glace plombière, le froid en moins. En parlant de froid, si d’aventure vous deviez affronter le blizzard pour aller travailler, ce cake se transporte parfaitement coupé en tranches et comme vous pouvez le faire la veille, il fera une très bonne entrée en matière pour faire des rencontres autour de la machine à café (prenez le cake entier, n’oubliez pas le couteau !)
Si vous n’aimez pas les raisins vous trouverez ici d’autres recettes de cakes : aux brisures de marrons glacés ; à la poire, cannelle et vergeoise ; aux zestes de citron confit, à la banane et au miel… Lire la suite « Petit cake plombière »
Flammekueche à la fourme d’Ambert, poires, noix et miel
Devant le succès rencontré à la maison par la flammekueche oignons, fenouil et anis, nous avons vite remis ça avec une version sucrée/salée où la Fourme d’Ambert AOP et le bleu de Liers accompagnent les dernières poires Conférence de la saison . Quelques noix et un peu de miel pour rendre le mariage des plus heureux. 20 minutes de préparation, pas plus. Promis ! Lire la suite « Flammekueche à la fourme d’Ambert, poires, noix et miel »
Poire + fromage = parfait sucré/salé
Un petit dicton pour annoncer la recette de demain…
al contadino non far sapere quant’è buono il formaggio con le pere
Ne dites pas au paysan combien la poire est bonne avec le fromage
Un proverbe italien médiéval qui nous permet de prendre conscience que le mélange sucré/salé n’est pas une nouveauté et qu’il est bien présent sur les tables aisées de l’époque. Mais pourquoi alors faudrait-il que le paysan soit exclu de ce plaisir ? Parce que la poire, fruit fragile, est à l’époque un aliment non nécessaire, un luxe, un plaisir terrestre dont la noblesse ne souhaite pas laisser une miette aux classes inférieures.
A demain pour un duo poire conférence et Fourme d’Ambert ! (avec la noix pour tenir la chandelle et le miel pour emporter le tout !)
Mijoté de lapin aux rutabaga et fève tonka
Le lapin c’est bon, à toutes les sauces. Avec des navets c’est très convenu alors remplaçons-les par des rutabagas (des petits, des jolis, c’est la saison. Rien à voir avec ceux que vos grands parents ont dû avaler pendant l’Occupation !) ; ajoutons une pointe de fève tonka… Hop le plat de mémé devient quelque chose de très hipster. Si. On pourrait en manger dans ces nouveaux restaurants à la décoration scandinave, en étant vêtu d’une chemise à carreaux et affublé d’une paire de lunettes rondes en écaille. Vraiment, cet hiver le lapin aux rutabagas est über cool. Lire la suite « Mijoté de lapin aux rutabaga et fève tonka »
Flammekueche à l’oignon, fenouil et anis
La température continue à descendre en Provence, alors mettons le cap au Nord Est, vers l’Alsace et sa flammekueche ! La pâte est rapide et simplissime à exécuter. Beaucoup d’oignons et des lardons pour ne pas déroger à la tradition de la tarte flambée alsacienne mais aussi du fenouil et une pointe d’anis pour se rappeler que s’il fait froid, il fait aussi grand soleil dehors. Et puis l’anis, c’est un peu alsacien quand même, il y a tellement de petits bredele à l’anis ! Tout ça donnerait presque envie de préparer Noël, mince, on est en janvier… J’ai raté quelque chose ?!
Cette tarte était un pur délice et nous avons récidivé avec une version Fourme d’Ambert et poires dont vous nous direz également des nouvelles ! Lire la suite « Flammekueche à l’oignon, fenouil et anis »
Sauté de veau à l’orange et ras el hanout
Les températures descendent même en Provence et nous avons du mal à continuer à faire croire aux parisiens que nous prenons des cafés en terrasse tout juste couverts d’un petit pull. Alors on a sorti les cocottes et la chaleur se retrouve dans l’assiette grâce à un sauté de veau aux carottes. Un peu trop tradi pour rester aussi simple : on y ajoute du jus d’orange, une pointe de ras el hanout et c’est presque comme si on mangeait un tajine de l’autre côté de la Méditerranée. Rapide à mettre en oeuvre vous pourrez ensuite retourner sous la couette tandis que le plat mijote. Très hygge tout ça n’est-ce pas ? Lire la suite « Sauté de veau à l’orange et ras el hanout »
Taboulé à l’orientale
La température va monter. Les cigales vont chanter et vous n’aurez plus du tout envie d’allumer le four… Alors ça vous dit un petit débat sur la recette du VRAI taboulé ? Parce que c’est toujours comme ça. Dès qu’une recette de taboulé paraît en ligne, les détracteurs de la semoule montent au créneau avec la recette du taboulé libanais : une montagne de persil et une petite poignée de boulghour, entre autres. Si le taboulé libanais est un délicieux mezze, la version à la semoule peut parfaitement être préparée la veille (c’est même recommandé) et se transporter jusqu’à une pelouse de pique-nique puis devenir un plat complet si l’on y ajoute des blancs de poulet pochés et émincés. La recette est à géométrie variable. Vous pouvez y ajouter des pignons grillés, des raisins secs, une brunoise de carotte pour le croquant etc. Lire la suite « Taboulé à l’orientale »
Recette de base : crème pâtissière
La crème pâtissière fait bon ménage avec la pâte sablée sur laquelle elle devient un lit merveilleux pour les tartes aux fruits frais. Fraises au printemps, figues en automne ou tout ce que votre imagination gourmande pourra y coucher.
Si elle manque parfois de légèreté, elle demeure un classique de la pâtisserie française. Une base qui vous permettra de réaliser la crème princesse (ou madame), la fameuse frangipane de la galette des rois, la crème mousseline du fraisier et l’irremplaçable crème Chiboust du Saint Honoré. Enfin, pour ceux qui aiment arrondir les angles (ce qui ne manquera pas d’arriver si vous abusez de la préparation), la crème diplomate : version collet monté de la crème princesse : deux vraies jumelles si ce n’est que la seconde comprend de la gélatine et se tient donc mieux que sa sœur : idéale lors des dîners chez l’Ambassadeur.
RAPPEL (à terme toutes ces recettes de base se retrouveront détaillée sur le blog… A terme.)
Crème pâtissière + meringue italienne = crème chiboust (ou St Honoré)
Crème pâtissière + chocolat fondu = crème au chocolat (noir ou au lait pour garnir choux, éclairs et religieuses)
Crème pâtissière + crème fouettée + gélatine = crème diplomate (pour le tutti frutti)
Crème pâtissière + crème d’amandes = crème frangipane (pour la galette des rois)
Crème pâtissière + crème fouettée = crème madame (ou princesse)
Crème pâtissière + beurre pommade = crème mousseline (pour le fraisier et version pralinée pour le Paris-Brest.)
La crème pâtissière est généralement préparée avec des gousses de vanille mais elle se prête à toutes les aromatisations : café, citron, alcools, fève tonka, cannelle etc. Lire la suite « Recette de base : crème pâtissière »
Tarte au citron meringuée à l’italienne
La tarte au citron meringuée à l’italienne est un classique des bonnes pâtisseries, souvent imité jamais égalé mais cette fois-ci après dix ans de réflexion, je crois que nous y sommes. La pâte est croustillante sans être trop épaisse et ne se détrempe pas, le curd est acide juste comme il faut et la meringue, ce qui faisait défaut jusqu’alors, est enfin comme chez le pâtissier : lisse, sucrée et équilibrée. Sans plus attendre, voici les trois recettes de base qui vous permettront de vous régaler.
Pour une tarte de 20/25cm de diamètre il vous faut : Lire la suite « Tarte au citron meringuée à l’italienne »
Recette de base : lemon curd
Le lemon curd est une gourmandise d’Outre-Manche aujourd’hui appréciée par une grande majorité de palais français. Je l’ai découvert il y a maintenant 20 ans chez Marks and Spencer. L’appellation m’a toujours intriguée. To curdle veut dire coaguler et s’emploie pour le fromage et to curd veut dire cailler, on reste dans le même style. Il existe une variante du lemon curd, le lemon cheese. Je doute donc que ce que nous mangeons aujourd’hui ait vraiment quelque chose à voir avec la préparation des origines. Quoique l’acidité du citron participe sans doute à la cuisson des œufs par coagulation… En tout cas, c’est à creuser. Si quelqu’un peut m’éclairer, je suis preneuse !
Parfait pour garnir des coques de macarons ou sur un fond de pâte sablée pour une délicieuse tarte au citron, il faut avouer que ce curd industriel était surtout parfait directement à la cuillère, comme son homologue transalpin à tartiner, le Nutella. Et puis la tarte au citron s’est démocratisée, elle est devenue l’une des pâtisseries préférées des français, Marks and Spencer a quitté le Continent pour un temps et nous avons appris à réaliser nous même le lemon curd... Je vous livre ici la recette qui va si bien sur la tarte au citron meringuée dont vous trouverez bientôt ici l’ultime recette avec la meringue italienne. Lire la suite « Recette de base : lemon curd »
Recette de base : pâte sablée
Bonne(s) pâte(s)… Continuons la série. Après la pâte feuilletée maison, la pâte brisée maison, voici la pâte sablée. Peut-être la pâte la plus aisée des trois à réaliser et sans doute la plus rapide ! C’est grâce à elle que vous ferez la différence avec vos tartes sucrées… Goutez-la une fois et vous ne pourrez plus manger une pâte sablée déjà étalée du commerce. Les proportions vous permettrons de réaliser 3 à 4 pâtes qui se congèlent et se décongèlent très facilement crues ou cuites. Alors plus d’excuses et à vos rouleaux ! Lire la suite « Recette de base : pâte sablée »
Recette de base : meringue italienne
Pas si compliquée que ça, la meringue italienne est une meringue au sucre cuit (contrairement à la meringue à la française qui doit impérativement passer au four pour durcir et contrairement à la meringue suisse qui est montée à chaud.)
C’est elle qui assurera le succès de vos tartes au citron (dont vous apercevez deux spécimen en arrière plan s’apprêtant à être meringués et passés au chalumeau). C’est encore la meringue italienne qui vous permettra de réaliser la crème chiboust du gâteau Saint-Honoré ou encore de délicieuses guimauves maison. Admettez que ça vaut la petite prise de risque technique ! Lire la suite « Recette de base : meringue italienne »
Chou fleur rôti à l’orange sanguine
Ce chou fleur rôti est une véritable découverte gustative pour nous ! Il paraît que c’est la mode sur la blogosphère depuis un moment déjà mais comme nous on vit dans une grotte, on a toujours une cagette de retard sur la food hype. Tant pis, on s’est tellement régalés qu’il fallait que je partage cette recette simplissime et rapide qui change de la purée et du cru pour le chou fleur. Parfait pour accompagner un filet mignon ou une ballotine de volaille par exemple. Lire la suite « Chou fleur rôti à l’orange sanguine »